Le CDPS plaide pour la réforme de l’armée et des services de sécurité

Vendredi 19 décembre 2014 - 17:45

La solution à l’insécurité que connait la partie Est de notre pays en particulier et le pays tout entier en général passe par une réforme en profondeur de notre armée et de nos forces de sécurité. Telle est la première recommandation du congrès des démocrates pour le progrès social –CDPS à travers sa direction politique au terme de la session extraordinaire tenue, du 25 novembre au 02 Décembre 2014, à la Permanence du Parti sise au no 20 de l’Avenue Cardinal J.A. Malula, à Kinshasa-Righini.
Au cours ces assises, les cadres du CDPS ont échangé et réfléchi autour de l’actualité brûlante de l’heure mais sur d’autres questions liées à l’organisation de parti cher François-Xavier Beltchika Kalubye. Sur le plan sécuritaire, la direction politique de cette formation a constaté qu’à ce jour et deux ans après la déclaration de cessation d’activités du M23, les tueries, massacres, enlèvements et déplacements en masse des populations dans cette partie du pays, sont toujours monnaie courante. Pour elle, l’insécurité est maintenant le lot quotidien des populations de différents coins et recoins du pays, qui ne manquent pas de s’interroger sur la présence ou non d’un gouvernement à la tête du pays.

Et, a ainsi plaidé pour la réforme de l’armée et des services de sécurité du pays. S’agissant de la politique, le CDPS réaffirme qu’il est pertinent de publier un calendrier global cycle électoral 2014-2016, assorti des préalables devant garantir la transparence, la crédibilité et la restauration d’une certaine confiance entre partenaires et toutes les parties prenantes aux élections en vue des élections paisibles, transparentes et crédibles. Il y a peu ce formation politique avec ses pairs de la Coalition des Patriotes pour la République ‘’CPR’’ ont eu à démontrer, dans le projet électoral de faisabilité des élections cycle électoral 2014 – 2016 contre à celui de la CENI. Aussi, le parti de François-Xavier Beltchika Kalubye soutient que le préalable du recensement de la population, ne devrait pas servir de prétexte pour chercher à justifier le non-respect du délai constitutionnel pour l’organisation des élections notamment en 2016. Les cadres du CDPS ont souligné que la création de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) est une prolongation tacite des mandats des institutions.

Cela, ont-ils ajouté, même sans modification des dispositions constitutionnelles alors qu’elles auront pourtant consommé leur délai constitutionnel de leur mandat. En ce qui concerne la révision constitutionnelle, le CDPS a souligné qu’elle est inopportune. Cela, d’après lui, parce qu’on ne peut toucher aux dispositions intangibles de la constitution, socle fondamental sur lequel repose l’Etat de la RDC, dispositions de l’article 220 de la constitution, sans remettre en cause l’existence même de l’Etat lui-même. Sur plan socio-économique, le CDPS a souligné que tous chiffres vantés par-ci, par-là, n’arrivent pas à occulter la profondeur du trou dont le pays se trouve. Il a invité les autorités à plus d’efforts pour lier la parole à l’acte. Par ailleurs, ce parti dissident de l’UDPS plaide pour la tenue du dialogue dans le souci de permettre à toutes forces vives et républicaines de se mettre sur différentes questions qui se posent. Tenez, sur ce qui est de la marche du parti, un nouveau Conseil National a été mis en place. Cela 3 mois après la tenue du tout premier congrès du parti. Ensuite, une copie enrichie du Règlement Intérieur a été remise à une commission ad hoc, chargée de faire rapport à une autre session extraordinaire prévue en janvier prochain. Enfin, Le Conseil National a élu le Secrétaire Permanent et ses trois adjoints (l’organe de gestion quotidienne du Parti) dont Vincent SHABANI TUTU MUSHALE comme : Secrétaire Permanent et Célestin NGALAMULUME KANKU, Daniel MASWEKAMA NAYITUMA ainsi que Rémy LUKUSA WA KUDINGABO comme Secrétaires Permanents Adjoints.
deo kokolo