(KINSHASA)- Les chefs des confessions religieuses ont transmis jeudi au président de l’assemblée nationale le nom de Corneille Nanga comme leur candidat à la succession de l’abbé Malu Malu à la tête de la commission électorale indépendante. ‘‘Nous nous sommes réunis et nous l’avons désigné à l’unanimité parce que l’élection, c’est un élément divin’’, a indiqué Monseigneur Marini Bodho. Son choix a répondu aux critères politiques et techniques, a-t-il ajouté. Les pères spirituels déplorent que l’Eglise Catholique qui avait aligné deux candidats, n’ait pu faire un choix unique. Monseigneur Marini Bodho a balayé l’argument selon lequel un candidat catholique devait poursuivre le travail commencé par un autre catholique. Il n’y a aucune loi qui établit une telle disposition, a rappelé Marini Bodho qui refuse même qu’on parle de la jurisprudence en cette matière. Le choix de Corneille Nanga a été accepté par tous et de manière démocratique, dit-il. L’ancien conseiller de Nemoyato au ministère de l’économie nationale était l’adjoint de Flavien Misoni au secrétariat exécutif national chargé des opérations de la Ceni. Selon certaines sources, Corneille Nanga pourra être présenté à la plénière de samedi pour entérinement par l’assemblée nationale. Après, le chef de l’état va l’investir par ordonnance présidentielle et puis il prêtera serment
devant la cour constitutionnelle. En ce moment-là, il succèdera à l’abbé Malu Malu à la tête de la commission électorale nationale
indépendante. Il était directeur des programmes de l’école de formation électorale de l’Afrique centrale. Son expérience électorale,
il l’a partagé dans d’autres pays africains comme le Niger et l’Afrique du sud.
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