Le feu couve entre l’Assemblée Nationale et le Gouvernement !

Mercredi 2 septembre 2015 - 10:15

Entre la Représentation nationale et le Gouvernement, les relations ne sont plus au beau fixe. Les incidents se multiplient et nul ne sait prévoir quand partira la première balle et de quelle institution elle partira.

A cause de la crise qui frappe le pays de plein fouet, notamment à la suite de la baisse drastique du prix du cuivre, le Gouvernement a imposé une coupe sévère dans les frais de fonctionnement des différentes institutions.

Mais, à l’Assemblée Nationale, la situation a pris des proportions alarmantes. Le budget de cette chambre s’est vu considérablement réduit. Des sources parlent d’une chute de plus de 40 pour cent par rapport au budget initial de la Chambre basse.

La représentation nationale semblait prête à prendre la situation avec sportivité. Il s’est malheureusement fait qu’au moment où on impose la rigueur à la Chambre basse, celle haute n’a connu aucune réduction.

La sonnette d’alarme a été donnée au niveau de la Chambre basse. Les députés nationaux en sont arrives à conclure qu’ils sont en présence d’un plan de sabotage conçu et planifié par le Gouvernement. A croire que ce dernier s’est décidé de punir les élus du peuple.

Dérapage

Cette situation n’a fait qu’aggraver le climat de suspicion qui s’installait déjà entre les deux institutions. Au point que l’on apprend que pour la session de septembre qui s’annonce, la Chambre basse a levé l’option de contre-attaquer.

Outre la motion de défiance suspendue sur ta tête du ministre des Transports, des sources révèlent qu’une autre motion de défiance serait en gestation, cette fois-ci, contre le Premier ministre. Un député de l’Opposition, membre du Mlc, en serait le meneur. Il mitonne son projet de sorte à frapper un grand coup à la rentrée parlementaire du 15 septembre.

Vérification effectuée au niveau de plusieurs officines, il apparaît que la démarche de l’opposant est soutenue en coulisse par une importante frange des députés de la Majorité. Ceux-ci voudraient bouffer Matata et lui faire payer les différents déboires financiers à ce jour endurés par la représentation nationale.

Décidément, la prochaine session parlementaire s’annonce très chaude sauf intervention de l’Autorité morale, la Majorité court un risque majeur de dérapage institutionnel.

Par LP

Étiquettes