Selon l’ouvrage » Inégalités politiques, socio-économiques et édification de la Nation/Etat en RDC » publié par le PNUD
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) démontre que les inégalités dans l’accès à la protection et à la sécurité publiques relèvent de la responsabilité des pouvoirs publics, en raison de leur négligence coupable.
Le PNUD donne ces explications dans l’ouvrage intitulé » Inégalités politiques, socio-économiques et édification de la Nation/Etat en RDC « , qu’il a publié avec le soutien du ministère congolais du Plan, à travers l’Institut national de la statistique.
Il se justifie par le fait que les pouvoirs publics en RD Congo laissent les agents de la police et les militaires déambuler, de nuit comme de jour, à travers les villes et villages, le fusil en bandoulière. Le PNUD fustige également la pratique d’une sécurité individuelle monnayée légalement. »
Cependant, il convient de signaler que, dans le cadre de la réforme de la police nationale, la brigade de la garde personnelle monnayée vient d’être supprimée. Il faut également déplorer le nombre fréquent d’accidents dans le secteur des transports aériens, fluviaux, maritimes, routiers ou ferroviaires. Rien qu’au cours des cinq premiers mois de l’année 2014, l’on a compté pas moins de 400 morts dans ce secteur « , poursuit le PNUD.
Il n’a pas donné des détails sur l’absence de protection et de sécurité pour les victimes de violences dans la partie orientale du territoire de la RD Congo, restées sans assistance humanitaire significative, pour les victimes supplémentaires des catastrophes naturelles.
Selon l’ouvrage, la problématique de la protection contre la criminalité devient préoccupante à travers tout le pays à cause du banditisme urbain vulgairement appelé » kuluna » et surtout de la généralisation des violences sexuelles perpétrées même en dehors des zones de conflits.
Des fréquentes expulsions des RD Congolais des pays voisins, en l’occurrence l’Angola et le Congo Brazzaville, généralement dans des conditions d’extrême précarité et de violation des droits humains contribuent prouvent davantage combien les RD Congolais sont à la merci de leurs tortionnaires et bourreaux.
Pour conclure, le PNUD affirme que la proportion des personnes ayant accès à la protection et à la sécurité publiques demeure assez faible, en dépit des initiatives prises dans les années 2008, 2009 et 2011, en faveur des groupes vulnérables et que les causes de cet échec tiennent à l’insuffisance de moyens et à l’éparpillement des interventions.