Après la première audience de son procès face au pouvoir via Wivine Moleka du lundi 23 février, Kamerhe entend prendre son vol pour les USA. Le procès politico-judiciaire de Kamerhe l’opposant au régime est renvoyé à
la trentaine du mois de mars prochain, soit le 23 mars. L’audience du lundi 23 février dernier n’a duré que quelques minutes avant que les avocats de VK soulèvent un vice de procédure sur le plan de la saisine de
VK.
Le tout bouillant Joseph Mukendi, président du collectif des avocats de Kamerhe a fait savoir à la cour que
leur client était saisi non à son domicile mais à travers son conseil. Sur base de ce constant, la cour a suspendu l’audience pour la renvoyer le 23 mars. Le temps que Kamerhe soit saisi comme l’exige la loi. Le 23 février, le procès s’est ouvert sous une forte tension. Des opposants, des militantes et autres sympathisants proopposition avaient pris d’assaut la CSJ dans la matinée avec des chans hostiles au pouvoir. Sans être
inquiètés, ces derniers ont quitté le lieu sans de couac. Kamerhe, lui, avait débarqué à la haute cours vers le 9 heures avec sa suite composée de quelques opposants. La veille, soit le dimanche 22 février dernier, l’ancien
speaker de l’Assemblée nationale avec ses chiens avait fait un footing devant la Cour suprême avec ses chiens et sa garde. Question de dire à ses détracteurs en mal de positionnement qu’il est et reste prêt à toutes éventualités. La Kabilie via des medias pro-pouvoir avaient vociféré que VK serait aux USA. Une manière pour lui de fuir son procès. Bien au contraire, le chairman de l’UNC avait affiché présent à son pseudo procès monté de toutes pièces pour chercher noise à VK. Maintenant que le procès est renvoyé à la trentaine du mois de mars,
VK prendra son vol pour les USA où il est invité par l’administration de Barack Obama avec d’autres opposants pour discuter sur le devenir de la Rd-Congo après Kabila en 2016. Kamerhe avait ajourné ses rendez-vous à l’international pour assister à son procès. VK puis quitter le pays la semaine prochaine sauf imprévu.
Paul MulaNd