Décidément, des forma¬tions politiques veulent obtenir réparation de la part de la Commis¬sion Electorale Nationale Indépendante (CENI) sur des cas des mineurs devenus électeurs en 2015. Pour le pouvoir or¬ganisateur des élections en RD-Congo, des ma¬jeurs devenus électeurs ne peuvent pas prendre part au processus élec¬toral en cours. Cause, la CENI indique que l’actuel processus électoral est une suite logique des élections de 2011.
Une pilule difficile à aval¬er du côté des partis poli¬tiques (Opposition et Ma¬jorité). C’est dans ce cadre que José Kadima, président de la Ligue des jeunes de l’Envol a saisi mercredi la Cour Constitutionnelle pour trancher sur cette affaire. A en croire cet enfant terrible du parti de Delly Sessan¬ga, sa requête veut prou¬ver l’inconstitutionnalité du calendrier global publié en date du 12 février 2015 par la Commission Elec¬torale Nationale Indépen¬dante portant sur les élec¬tions provinciales, urbaines, municipales et locales. Pour José Kadima, la CENI a dé¬libérément violé l’article 5 de la Constitution qui stip¬ule : «sans préjudice des dispositions des articles 72, 102, 106 de la présente Constitution, sont électeurs et éligibles, dans les condi¬tions déterminées par la loi, tous les congolais de deux sexes âgés de dix-huit ans révolus et jouissant de leurs droits civils et politiques». A en croire les déclarations de José Kadima, l’absence de ceux mineurs devenus électeurs exclut près de 10 millions des jeunes ayant atteint l’âge de voter après les opérations électorale de 2011. Sans doute pour lui, cela va fâcher le constitu¬ant. Raison pour laquelle a indiqué José Kadima, la Cour Constitutionnelle est appelée à dire le droit pour qu’une opération de mise à jour du fichier de la CENI soit effec¬tive avant toute opération liée au processus électoral en cours. Et de poursuivre, si la Commission Electo¬rale Nationale Indépendante ne prend pas en compte, la Cour Constitutionnelle n’aura pas autre choix que dire l’inconstitutionnalité le calendrier global de la CENI publié en février 2015.
CHRIS WADOL
José Kadima. Ph. Dr. Tiers