Les exactions des « Kuluna » oubliées par les ONG et l’ONU !

Mercredi 19 novembre 2014 - 12:41

Ces marginaux ont commis plus de crimes que ceux relevés par Human Rights Watch et le Bureau conjoint des Nations-unis aux Droits de l’Homme.
Après le rapport sur l’opération « Likofi » produit par le directeur du bureau conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme, Scott Campbell, un autre rapport vient de tomber, celui de l’ONG international HWR (Human Rigthts Watch) qui relève, une fois de plus, des violations graves des droits l’homme commises par les éléments de la police pendant la fameuse opération.
Les deux rapports dénoncent des exécutions sommaires de la police, et un doigt accusateur est pointé sur certains responsables de l’Inspection provinciale de Kinshasa, mais oublient curieusement de nombreux crimes commis par les « Kuluna », ces jeunes brigands qui n’hésitent à utiliser les armes blanches (couteaux, machettes, coupe-coupe, marteaux et autres) pour blesser grièvement, de fois mortel, les paisibles citoyens.

Ces « Kuluna » ont commis plus d’exactions que celles relevées dans le dernier rapport de HWR qui parlet de 51 jeunes victimes de l’exécution sommaire et 33 disparitions forcées des personnes.
Sans être contre la démarche de HWR, des observateurs avertis se posent cependant la question de savoir pourquoi cette ONG internationale n’a pas pensé à produire aussi avec précisions les exactions commises par les « Kuluna » comme elle l’a fait en ce qui concerne l’opération » Likofi «.

Avant l’opération » Likofi « , les » Kuluna » faisaient systématiquement la loi à travers les communes de Kinshasa sans être inquiétés. Toutes les tentatives pour dissuader ces jeunes brigands sans utiliser des méthodes fortes n’ont pas donné les résultats escomptés.

Il a fallu l’intervention musclée de la police pour voir les avenues de Kinshasa retrouver un peu le calme. Il faut rendre visite aux victimes des Kuluna et recueillir leurs témoignages pour se rendre compte de la cruauté de ces marginaux et de l’ampleur des vies qu’ils ont brisées. .

De nombreux journalistes qui travaillent jusque tard la nuit dans leurs rédactions sont aussi souvent victimes des agressions commises par les » Kuluna « . Outre des biens de valeur raflés, certains journalistes s’en sont sortis avec des blessures graves.
Sans vouloir condamner la démarche de HWR ni celle de Scott Campbell, nous pensons que ces deux structures feraient preuve d’impartialité en prenant aussi en compte dans leurs rapports les nombreux crimes commis par les « Kuluna » avant l’opération « Likofi ». Car, avant cette opération, les Kinois ne pouvaient pas se permettre de se promener jusque tard la nuit sans être inquiétés par ces jeunes brigands.
Par Lucien Kazadi T.