Les membres du Congrès américain échangent avec Minaku

Mercredi 20 janvier 2016 - 20:23

La question des enfants congolais adoptés aux Etats-Unis a été au menu de la rencontre entre le président de l’assemblée nationale et une délégation du Congrès américain.

 

C’est peut-être la poursuite de ra pression américaine sur les autorités congolaises dans l’affaire de 400 enfants rd-congolais adoptés par les familles américaines mais toujours bloqués en République démocratique du Congo sur décision du gouvernement congolais.

 

En séjour en RDC, les membres du Congrès américain conduits par M. Ed Royce ont échangé hier mardi 19 janvier au Palais du peuple avec le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, et d’autres députés nationaux.

 

Au sortir de cet entretien, le chef de la délégation des membres du Congrès américain s’est exprimé en ces termes: « Une des questions que nous avons discutées avec le président de l’assemblée nationale de la RDC, concerne 400 enfants congolais qui ont été adoptés par des familles américaines. Les familles ont dû passer par toutes les procédures d’ordre juridique. Néanmoins, il y a une commission interministérielle qui a été diligentée et qui a préparé un projet de loi qui se trouve au niveau de l’assemblée nationale. Nous apprécions les démarches entreprises par le gouvernement congolais, en général, et par cette commission interministérielle, en particulier. Nous voulons rassurer au président de l4ssemblée nationale Que ces enfants ont bel et bien été adoptés par des familles qui existent. Ils n’ont pas d’inquiétude à se faire sur l’avenir de ces enfants », a-t-il déclaré.

 

Pour rappel, l’année dernière, la sous-secrétaire d’Etat américain en charge des affaires consulaires, Michelle Bond, accompagnée de l’ambassadeur des USA en RDC, avait évoqué avec les autorités congolaises cette affaire des enfants congolais adoptés par des parents américains.

 

Le blocage tient du fait que l’adoption des enfants a été suspendue en RDC par un moratoire du gouvernement. Par cette mesure, es autorités congolaises ont voulu protéger les enfants contre certaines pratiques devenues récurrentes dans les pays d’adoption. Il a été rapporté par certains médias internationaux que certains réseaux de trafic d’enfants africains opèrent sous le mode d’adoption mais soumettent par la suite ces derniers aux pratiques contre nature (pédophilie, zoophilie...).

Par Pitshou MULUMBA