Dans une interview accordée à la rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 14 mars, Steve Kivwata salue la libération des prisonniers politiques mais dénonce l'exclusion de certains dans cette ordonnance de grâce présidentielle signée par Félix Tshisekedi.
"Il y a Eddy Kapend, Eugène Diomi, et bien d'autres cas emblématiques et même ceux qui sont en fuite qui malheureusement ne sont pas concernés par ces grâces présidentielles entre autre Ne Mwanda Nsemi. Normalement, ces gens-là devaient bénéficier de cette mesure dans le sens de decrispation politique. Peut être que les accords secrets ne permettent pas la grâce pour tout le monde", affirme le porte-parole de LAMUKA.
Pour Steve Kivwata, au regard de la complexité de la crise congolaise, il faut plus qu'une mesure de grâce.
"Le niveau dans lequel nous sommes où tout est prioritaire, tous ces problèmes ne seront pas résolus par quelques mesures qui tendent à constituer des simples opérations de charme pour une population qui a des besoins beaucoup plus intéressants et beaucoup plus intenses", explique ce proche d'Adolphe Muzito.
Le problème de légitimité touchera toujours le président proclamé poursuit-il, nous estimons que le combat de la vérité des urnes vaut son pesant d'or.
Steve Kivwata rappelle la disponibilité de sa structure à travailler pour la réconciliation à condition que celle-ci rétablisse la vérité surtout celle dite des urnes avant de croire sur la sincérité et l'indépendance de Félix Tshisekedi.
Pour rappel, m le chef de l'État a pris mercredi dernier une série d'ordonnances qui accordent la grâce présidentielle à certains prisonniers politiques comme Franck Diongo et Firmin Yangambi.
Plus de 700 personnes sont concernées par cette vague de libération qui doit en principe commencer aujourd'hui.
Le cas de Diomi Dongala est renvoyé à jeudi en attendant la signature du ministre de la justice Alexis Thambwe Mwamba.
Élysée Odia