L’UDPS bat le rappel des troupes

Mercredi 4 février 2015 - 07:31

Henri Yav Mulang a de la suite dans les idées. Arrivé aux Finances les instructions du chef de l’Etat en bandoulière, la politique et les instructions du chef du Gouvernement dans son sac, le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, a commencé par le commencement. C’est-à-dire se rendre compte du fonctionnement des régies financières parce que ce sont elles qui procurent des ressources à l’Etat et permettent de décliner le projet social du chef de l’Etat. Après avoir remis de l’ordre dans les administrations fiscales, le ministre des Finances, pour maximiser les recettes de l’Etat, a invité une délégation du département des finances publiques du FMI à Kinshasa pour partager son expérience de la TVA avec les régies financières et les services opérateurs miniers congolais.

Pour traduire en actes les recommandations de la hiérarchie, le ministre Henri Yav ne s’est pas contenté des rapports qu’on lui fait dans son douillet bureau à la Gombe. L’homme s’est rendu sur le terrain. Mi-janvier, il a séjourné à Lubumbashi dans la suite du Premier ministre et a visité le poste douanier de Kasumbalesa, que tous présentent comme étant un des points névralgiques d’import-export en République démocratique du Congo.
Là, le ministre des Finances s’est rendu compte des fraudes généralisées doublées d’un certain laisser-aller. Mais aussi le désordre organisé dans le dédouanement des marchandises. Et c’est fort de tous ces constats là qu’Henri Yav Mulang a commencé à poser des actes dans la pure orthodoxie des textes. Notamment la mise en place au sein des Régies financières conformément au principe de rotation de trois ans, pour éviter justement au personnel de ces entreprises d’acquérir des habitudes contraires à l’éthique, et susceptible de nuire à leurs prestations.
Pour impulser une nouvelle dynamique à ces différentes régies financières, le ministre des Finances a instruit les directeurs généraux pour que des permutations soient opérées dans un bref délai sur l’ensemble du pays des agents et cadres de la Direction générale des impôts (DGI), de la Direction générale des recettes administratives, domaniales et de participation, DGRAD ainsi que ceux de la Direction générale des douanes et accise, DGDA. Ce qui fut fait 24 heures plus tard.
Le Dg de la DGDA, Déo Ruguiza, a ainsi nommé au poste de directeur provincial de la DGDA/Katanga, Atta Tafoka Eric. Dans le même élan, le patron de la DGDA a pris une décision permutant les directeurs provinciaux, chefs de division exerçant les fonctions de sous-directeur ou d’inspecteur, de tous les chefs de bureau assumant les fonctions de contrôleur ou de receveur principal, de même que tous les attachés de bureau de première classe faisant office de vérificateur ou de receveur.

BOOSTER LES REGIES FINANCIERES

Un seul objectif sous-tend ces mises en place : booster l’action de ces régies financières dans la collecte des recettes publiques.
La présence à Kinshasa, lundi 2 février, d’une délégation du département de Finances publiques du FMI pour évaluer l’application de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en vigueur en RDC depuis 2012, entre dans la droite ligne de cet objectif. Cette mission du FMI a été reçue hier par le ministre des Finances. Elle va contribuer à aider au bon fonctionnement de la TVA pour que celle-ci devienne davantage rentable.
Et pour cela, cette mission du FMI va passer deux semaines avec les régies financières et les services opérateurs miniers. Cette délégation est là à la demande express du ministre des Finances Henri Yav Mulang, pour partager l’expérience du FMI en matière de TVA.
Selon des experts, cette taxe offre plusieurs avantages pour l’Etat : elle améliore la compétitivité de la production locale, renforce l’attractivité du pays pour les investissements et facilite aussi l’intégration du pays dans les regroupements économiques sous-régionaux. Elle a une plus grande rentabilité par rapport à l’impôt sur le chiffre d’affaires.
L’Etat doit se doter des moyens nécessaires pour rendre des services et des biens publics. Il est donc important que tout le monde arrête de vivre gratuitement. Les citoyens doivent contribuer au bien-être de leur pays. Et il est important que les opérateurs économiques comprennent qu’il est bon d’avoir un Etat fort et riche. Parce qu’il peut produire les services dont on a besoin pour être en mesure Combattantes et combattants,
La lutte pour l’indépendance de notre pays a été un combat pour la liberté et le bonheur de notre peuple. Cinq ans seulement après l’accession du Congo à la souveraineté nationale et internationale, alors que nous vivions une crise normale d’enfantement émaillée de quelques balbutiements dans l’expérimentation de la démocratie, un coup d’Etat porte au pouvoir un ancien Sergent gradé comptable de la Force publique coloniale. Ce dernier installera l’une des dictatures les plus sanguinaires d’Afrique dont la férocité et le caractère ubuesque n’avaient d’égal que l’Ouganda sous Idi Amin, la Guinée Equatoriale sous Macias NGUEMA et la Centrafrique sous BOKASSA.
Pendant 25 ans, les Congolais seront chosifiés, chantant et dansant à la gloire du " GUIDE ". Si la pensée et les paroles de celui-ci avaient force de Loi, le point de vue du peuple était de la subversion sévèrement châtiée.
Dans ce tourment, la création de I’UDPS, le 15 février 1982, se révélera l’invention sinon, la réalisation la plus précieuse du génie créateur du peuple congolais dans son instinct de survie.
Se joindront aux Fondateurs et Co-Fondateurs de I’UDPS, des millions des Congolaises et des Congolais déterminés comme eux à réenchanter le rêve des Pères de l’indépendance de bâtir dans la démocratie et la liberté un Congo plus beau qu’avant.
Dix ans durant, de 1980 à 1982 (complot de la Saint Sylvestre) et de 1982 à 1990, en dépit de la répression féroce, des éliminations physiques et de grandes tribulations imposées par la dictature, les combattants de l’UDPS ont tenu jusqu’à obtenir la restauration de la démocratie pluraliste et la jouissance des droits fondamentaux par les Congolais qui redeviendront libres comme doivent l’être les hommes créés à l’image de Dieu.
Ce combat confère à I’UDPS une prééminence politique et morale que ne peut lui disputer aucun autre Parti politique.
Mouvement de libération avant de devenir, de par son propre combat, un Parti politique, l’UDPS est un pain moine que chacun se doit de sauvegarder quel qu’en sort le prix.
Pour atteindre les objectifs qu’elle s’est assignés d’opérer le changement véritable au Congo, d’instaurer l’Etat de droit, la justice, la prospérité matérielle et intellectuelle pour tous, I’UDPS a besoin de l’unité, du rassemblement et de l’apport de tous ses membres afin de voir les valeurs pour lesquelles ils se sont tant battus mises en œuvre pour le bonheur et l’intérêt de tout notre peuple. Un appel à l’union, un rappel des Combattants et une mobilisation générale sont décrétés par le Président Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA pour qu’ensemble et sans exclusive, nous puissions rebâtir notre Maison commune, recréer les conditions, toutes les conditions de réaliser maintenant le changement véritable, but de notre combat.
Il y a nécessité et urgence de nous souder, de faire la paix, de retrouver notre force d’antan et une overdose de force face à la multiplicité des coalitions anti-peuple opposées à tout’ changement qui mettrait fin aux injustices, aux privilèges de l’oligarchie en place et à la prédation.
Deux impératifs majeurs s’imposent à nous aujourd’hui :
1) Nous réunifier, nous rassembler et bannir parmi nous les tiraillements, les querelles byzantines, les ambitions démesurées et anarchiques et ainsi mettre fin à ce puzzle qu’est devenue I’UDPS, cet instrument de libération et de changement.
2) Nous ranger tous avec la même foi, inébranlable dans notre victoire, la fermeté et la détermination derrière le seul Leadership, mieux le seul Leadership gagnant qu’incarne Etienne TSHISEKEDI.
C’est à cette condition et à cette condition seulement que nous pourrons réunir les conditions d’accéder sous peu aux responsabilités d’Etat afin de réaliser notre idéal de société qui est le seul à conforter notre rêve partagé de bâtir un Congo plus beau qu’avant par l’instauration de la justice, la réalisation du bonheur pour tous et le renouveau d’un Grand Congo au cœur de l’Afrique. Si réellement nous voulons voir notre idéal de société se concrétiser, il est grand temps pour nous de faire dès maintenant, sans atermoiement funeste et sans plus tarder, cette unité combien nécessaire pour notre Parti sur lequel tout un peuple fonde son espoir de vivre autrement.
Pour ces raisons, toutes celles et tous ceux qui se sentent l’âme de l’UDPS où qu’ils se trouvent, au pays ou l’étranger, aussi bien au sein des organes du Parti qu’en dehors de ceux-ci, tous ceux qui, à un moment ou un autre de notre combat commun ont eu à s’éloigner pour une raison ou une autre -qu’ils aient été membres de la Direction du Parti, des échelons intermédiaires ou de la base -sont appelés à ce sursaut patriotique.
Cependant, s’agissant de ceux qui ont réussi à se faire élire sous la bannière du Parti, effigie de TSHISEKEDI sur les calicots sur lesquels était inscrit " Le peuple d’abord ", qui siègent dans les Institutions illégitimes issues du putsch du 28 novembre 2011, leur cas relève du Congrès du Parti.
Quant à ceux qui siègent au sein des organes du Parti, ils devraient savoir que I’UDPS est un Parti social - démocratie et donc socialiste qui prône entre autres valeurs la solidarité, l’amour et la tolérance. La collaboration sincère, l’amour du prochain, le respect des Statuts et Règlements du Parti sont une condition d’un fonctionnement efficient.
Chacun est appelé à œuvrer pour la réussite du Parti.
2) Lorsqu’on réalise qu’on n’est plus en mesure de rendre au Chef du Parti et au Parti lui-même les services attendus, l’on doit suivre l’exemple de Jonas de la Bible qui préféra se noyer et donc ce sacrifier pour que l’ensemble de l’embarcation arrive à bon port.
Patience et longueur du temps.
Tous ceux qui ont des ambitions ; grandes ou modestes parfois légitimes, ne devraient songer pour l’heure qu’à se consacrer aux tâches que le chef du Parti leur a confiées.
Quand notre chef ne sera plus en mesure de nous conduire, il nous le dira et il en sera ainsi, tout est déjà réglé comme une montre suisse. En effet, le fonctionnement de l’UDPS est régi par ses Statuts et Règlements qui ne sont muets sur aucun aspect.
Chacune et chacun de nous devrait rendre grâce à Dieu pour avoir, dans son omniscience, concentré tant d’énergie, d’intelligence, de volonté et de force en Etienne TSHISEKEDI wa MULUMA. Si Dieu lui a donné tout ceci, ce n’est pas pour qu’il ne réussisse pas. C’est pour accomplir une mission. C’est pour cela qu’il le protège et le garde pour ; notre bien et le bonheur de notre peuple. Et c’est pour bientôt !
Le Président TSHISEKEDI nous demande de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que nous retrouvions hic et nunc l’unité et le rassemblement qui ont fait naguère notre force et dont nous avons plus que jamais besoin aujourd’hui.
En effet, la victoire est à la portée de la main. Tous ont géré et on connait le résultat. Maintenant, c’est l’UDPS et son Président qui sont attendus par notre peuple.
Il appartient donc à chacune et à chacun d’entre nous de jouer sa partition. Et nous allons gagner. Gagner avec le peuple.
D’aucuns se demanderont comment, concrètement, devront-ils s’y prendre par rapport au présent et pressant appel.
Pour ceux qui sont en dehors des organes du Parti et qui ont eu maille à partir avec ceux-ci pour diverses raisons, il leur est tout simplement demandé de se signaler.
En souscrivant promptement à l’appel et en le manifestant, l’on aura fait l’essentiel. Cela sera porté à la connaissance de la haute Autorité, qui en prendra acte et en tiendra compte.
Le bienfait que les membres des organes du Parti en particulier et les membres du Parti en général peuvent rendre au Parti et à son chef présentement est de bannir l’esprit de division, du rejet de l’autre, la non soumission aux Règles qui régissent le bon fonctionnement du Parti, le colportage, les procès d’intention, la réticence à payer ses cotisations alors que le Parti ne peut avoir les moyens de soutenir ses ambitions que par cette voie.
Unis et rassemblés autour de notre chef, l’UDPS sera plus forte et remportera sans rencontrer de résistance, les échéances électorales à venir, après le règlement satisfaisant, au prochain dialogue, du contentieux électoral de 2011 et de tous les problèmes connexes qui handicapent le fonctionnement harmonieux de notre démocratie dont l’alternance en sera la sève qui la croîtra comme elle fait croître l’arbre.
Tous ceux qui répondront positivement au présent appel et s’engageront à agir dans le sens demandé seront les bâtisseurs du renouveau de I’UDPS, appelée sous la conduite d’Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, à gagner le combat du changement véritable au Congo.
Fait à Kinshasa, le 30 janvier 2015.

Bruno Tshibala Nzenzhe Cofondateur de I’UDPS, Président Honoraire des Pionniers du Parti, Secrétaire Général Adjoint chargé des questions politiques et juridiques.

de travailler.
A Kinshasa, la délégation du FMI est conduite par Patrick Fossat et chez le ministre des Finances par le représentant résident de cette institution dans la capitale congolaise.

Didier kebongo