Le courant des démocrates rénovateurs-CDER via son président national, Jean Lucien Bussa, annonce une forte mobilisation à la marche de l’opposition de samedi 13 septembre. Bussa dit que son CDER est prêt de déverser plus de trente milles âmes sur terrain. Une façon pour eux d’exprimer leur ras-le-bol au régime actuel, lequel depuis quinze années au pouvoir est dans l’incapacité d’offrir une vie meilleure à la population.
Bussa affirme que la marche sera le vecteur d’un grand message à Joseph Kabila, celui de respecter la Constitution comme le souhaite la communauté internationale, laquelle avait réaffirmé cet engagement à JL lors de son séjour au pays de l’oncle Sam. Pour l’instant, l’ancien secrétaire général du MLC bat le rappel des troupes pour ladite marche. Bussa multiplie ses contacts avec ses militants pour le samedi. Il rasure que son parti sera à la hauteur de toutes les attentes comme ce fut lors de la sortie officielle du CDER à Fatima dont sa salle des conférences et la cour avaient refusé du monde. Le CDER fera parler d’elle. Ça sera, affirme-t-il, un moyen pour nous de hisser les couleurs de notre parti qui gagne du terrain dans la sphère politique Rd-Congolaise. «Je discute avec mes confrères présidents des partis politiques pour la réussite de notre marche. Je vous rassure que nous allons donner une autre image de l’opposition, très critiqué. La communauté internationale a déjà scellé le sort de Kabila, c’est à nous de nous organiser pour présider à la tête du pays», lâche l’enfant terrible de Budjala. Quant aux questions brulantes de l’actualité, Bussa dit que le problème de la Rd-Congo est déjà connu. Il faut le résoudre mais avec un nouveau leadership politique que prône son parti une fois aux affaires. « Le mécanisme qui se déclenche sur le départ de Kabila est l’oeuvre d’un grand travail que j’abats avec d’autres opposants. J’ai été aux Etats-Unis, au département d’Etat américain et j’ai parlé des problèmes de la Rd-Congo. Donc, le ballet diplomatique de l’administration américaine en Rd-Congo sur le départ de Kabila fait partie de ma mission aux Etats-Unis », révèle le numéro un du CDER. C’est depuis le 5 avril, date de mon retour des USA, que j’ai toujours dit haut et fort que la communauté est résolument engagée sur le départ de Kabila, poursuit-il. Avant de conclure que : « Et je me réjouis que mes collègues naviguent dans cette logique ». De toutes les façons, Kabila est en très mauvaise posture sur le plan international. C’est aux opposants de capitaliser l’offre que la communauté internationale présente.
Jean-Lucien Bussa. Ph. RD-CONGONEWS.
yves buya