L’opposant pro-dialogue, Steve Mbikayi a encore plaidé pour que sa loi contre l’homosexualité soit inscrite à l’ordre du jour de cette session de mars. A la session passée, elle avait été programmée mais jamais elle n’est passée en plénière. ‘‘Vous savez que la session passée, on l’avait élagué sciemment et suite, à mon instance, on l’avait programmé. Voilà qu’on refait le calendrier, on l’a encore élagué sciemment. Même si on dit qu’on va la programmer, je ne suis pas sûr qu’elle sera débattue en plénière’’, se plaint le patron de l’opposition républicaine. Lors des débats sur le calendrier des matières, le leader du Parti Travailliste a expliqué l’importance de cette loi pour qu’elle soit examinée au cours de cette session. Il s’est attaqué à ses collègues sur qui pèsent les soupçons d’homosexualité. ‘‘Je sais que dans cette salle, il y a des gens sur qui pèsent les soupçons d’homosexualité. Ils sont libres et vont se défendre lors du débat’’, a-t-il déploré. Il a dénoncé le fait que certaines personnes aient pu soutirer sa loi. A cette occasion, il a appelé la population à maintenir la pression sur le bureau de l’assemblée nationale pour que cette loi passe. D’ailleurs, une pétition a été déposée par un groupe de congolais pour exiger au bureau Minaku d’aligner cette loi au cours de cette session, ajoute Mbikayi. La loi Mbikayi contre l’homosexualité criminalise et réprime les rapports sexuels entre des personnes de même sexe. Steve Mbikayi s’oppose à cette pratique occidentale contraire à notre coutume.