Moise Katumbi autorisé à se faire soigner à l’extérieur

Vendredi 20 mai 2016 - 08:42

 

Le procureur général de la république, Flory Kabange Numbi a indiqué dans un communiqué signé par son directeur de cabinet ad intérim que M. Katumbi peut aller se faire soigner à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Le requalifié étant actuellement admis dans une centre hospitalier de Lubumbashi, il lui est cependant loisible avec le concours de ses médecins traitants de se prendre en charge par des institutions médicales appropriées ainsi que l’a suggéré le médecin légiste requis, a assuré le parquet. L’avocat général Mikobi qui se trouve présentement à Lubumbashi a informé aux avocats de Katumbi que leur client est libre d’aller se faire soigner au lieu de son choix. Cependant, l’ex-gouv est formellement inculpé pour ‘‘atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat’’. Le parquet de Lubumbashi l’a même placé sous mandat d’arrêt  provisoire. Et malgré cette autorisation, l’instruction pré-juridictionnelle se poursuit avec les interrogatoires d’autres suspects qui seront confrontés à Moise Katumbi lorsqu’il se sera rétabli. Ce mandat d’arrêt démontre le caractère d’acharnement politique contre Moise Katumbi, ont dénoncé dix organisations des droits de l’homme basées dans l’ex-Katanga. D’ailleurs avant le communiqué du parquet général, la télévision publique diffusait annonçait déjà que l’ancien gouverneur était inculpé pour recrutement des mercenaires L’objectif du pouvoir, c’est de contraindre Katumbi d’aller en exil, dénonce un de ses proches. Même s’il allait pour des raisons médicales, le président du TP Mazembe va rentrer au pays. Pas question de laisser le temps au pouvoir de Kabila de régner en maitre comme l’époque coloniale. D’après l’opposant Moni Della, cet arrêt stupide ne va pas l’ébranler.  Et Diongo d’ajouter que ce sont les signes d’un pouvoir aux abois. Le président du Mlp a promis d’obliger M. Kabila à renoncer à son initiative de troisième mandat. Il a confirmé que Katumbi demeure le candidat de l’AR à la prochaine présidentielle.