Nord-Kivu : un chef rebelle dit avoir aidé le gouvernement dans la traque des FDLR

Jeudi 31 janvier 2019 - 15:21
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Accusé pour participation à un mouvement insurrectionnel, Tabo Taberi Tshéka a comparu ce Jeudi 31 janvier 2018 à la cour militaire opérationnelle siégeant à Goma sur le fond de son arrestation. Le chef rebelle du groupe Nduma Defense of Congo (NDC) qui régnait à roitelet dans le territoire de Walikale dit obéir à la constitution à son article 64 et nie avoir violé et tué dans son fief. Mais plutôt, il dit être allié aux FARDC car ajoute-t-il, c'est lui et son mouvement qui ont mis en déroute les rebelles Rwandais FDLR dans cette partie de la province du Nord-Kivu. «J’ai fait partie des personnes qui ont sécurisé le territoire de Walikale, j'ai bien géré là où l'État congolais n'existait pas, nous avons tout fait pour mettre en pratique la décision du chef de l'État qui consistait à éradiquer les FDLR et je vous assure que je suis en mesure de mettre à nue les faux rapports des ONG qui m'avaient traité de violeur et meurtrier », s'est-il exprimé devant les avocats de la partie civile et du ministère publique à l'auditorat militaire. Rappelons que c'est en juillet 2018 que Tabo Taberi Cheka et une partie de ses hommes s’étaient rendus aux forces de la Monusco à Mutongo en territoire de Walikale à l’Ouest de la province du Nord-Kivu. Ces derniers avaient été transférés à Goma puis conduits à Kinshasa et après ramenés à Goma le 13 novembre 2018 où ils sony jugés actuellement. Valéry Mukosasenge/Correspondant 7SUR7.CD à Goma