Philia n’a aucune accointance d’affaires avec des personnes exposées politiquement en République du Congo ou ailleurs

Mardi 10 mars 2015 - 09:43

Après le récent rapport publié par l'ONG Déclaration de Berne («DdB») et la couverture médiatique qui a suivi, Philia tient à préciser sa position à l'égard des accusations sans fondement qui ont été formulées à son encontre:

Contrairement aux allégations du rapport DdB, Philia s’est vu attribuer un contrat d’enlèvement de résidu atmosphérique (RAT) après un appel d'offres international en bonne et due forme pour une cargaison spot et ce sur la base du meilleur prix et de conditions contractuelles standards.

Après l'exécution satisfaisante de cette première transaction spot par Philia, la CORAF a exercé son droit de signer un contrat à terme avec Philia à des conditions de prix et à des conditions contractuelles plus favorables que ce que la Coraf avait obtenues auparavant auprès d'autres acheteurs.

Selon le rapport référencé plus bas, la CORAF décrit sa collaboration avec Philia comme un scénario "gagnant-gagnant". (Voir: http://www.adiac-congo.com/print/content/petrole-la-coraf-engagee-dans-un-partenariat-gagnant-gagnant-avec-philia-sa-28566).

Aussi, supportant notre position, Le Potentiel, une publication de la République Démocratique de Congo écrit le 6 Mars 2015 : ‘ « De ce point de vue, cette démarche qui s’appuie sur quelques malversations financières, n’est ni plus ni moins, une cabale occidentale contre le régime de Brazzaville. D’où, le questionnement sur la crédibilité ! », relèvent des sources proches de la Coraf qui nient pas l’existence de ce contrat.’ (Voir : http://goo.gl/lJx2H7 )

• Contrairement aux allégations du rapport DdB, Philia n'a aucune accointance d'affaires avec des personnes exposées politiquement, que ce soit en République du Congo ou ailleurs.

Philia est un établissement sérieux et professionnel avec plus de trente employés dans le monde et mène toutes ses affaires dans le respect scrupuleux des lois des pays dans lesquels elle opère.

• Contrairement aux allégations du rapport DdB, Philia SA ne se contente pas de revendre immédiatement à des tiers le RAT qu’elle achète à la CORAF et ce pour une marge fixe (ainsi décrit dans le rapport : «Philia « flippe » ses cargaisons »).

« Aucune preuve que Philia ou CORAF paient certains membres de l'élite politique congolaise »

La majorité des cargaisons ont été vendues par Philia directement à de grandes sociétés de raffinage de pétrole au meilleur prix possible sur le marché. La valeur ajoutée qu’apporte Philia à la CORAF, et donc indirectement à la République du Congo, est de garantir un prix de base stable pour ce produit , ce qui résulte en un revenu stable et prévisible.

DdB admet tout au long de son rapport, qu'elle n’a aucune preuve que les activités de Philia soient illégales. Les auteurs du rapport de la DdB admettent également qu'il n'y a aucune preuve que Philia ou CORAF paient certains membres de l'élite politique congolaise.

Les phrases suivantes sont extraites du rapport de la DdB: «Nous n’avons rien pu déceler d’illégal dans les transactions impliquant Philia... Dans le cas de Philia, nous ne possédons aucune preuve qui nous permettrait de confirmer que ses profits gonflent les poches des membres de l'élite congolaise. » (Rapport DdB à la page 29).

Philia est d’avis que les informations détenues par la DdB, et par la suite divulguées aux médias, ont été manipulées afin de créer une impression erronée de ses activités. Philia étudie actuellement ses possibilités d’action en justice.