Pistes et voies de règlement pacifique des crises:Un Kabiliste plaide pour un dialogue vraiment inclusif

Lundi 8 juin 2015 - 11:40

Différent des concertations nationales de triste mémoire, ce forum doit être représentatif et aborder les points cruciaux en vue d’un nouvel ordre politique et de l’organisation des élections démocratiques et transparentes

Sénateur honoraire de son état, Crispin Kabasele Tshimanga est un Kabiliste qui n’est plus à présenter depuis qu’il est à la tête du parti politique dénommé Union des démocrates socialistes, UDS en sigle.

A travers une déclaration politique du comité directeur de sa formation politique rendue publique le samedi 6 mai, il demande au Président Joseph Kabila  » de bien vouloir tout mettre en œuvre, en sa qualité de Garant de l’unité nationale et de la cohésion nationale, pour que le dialogue national soit réellement inclusif et rassemble les représentants de différentes couches de la population congolaise dans sa riche diversité « .

Auparavant ,il a salué l’acte du Chef de l’Etat en s’appuyant sur la culture traditionnelle africaine qui recommande le dialogue, chaque fois que des problèmes ou des crises menacent le fondement de la famille, de la communauté ,de la société.

Tenant à la réussite du dialogue, le président national de l’UDS souhaite voir ce forum entièrement différent des concertations nationales de triste mémoire tant au niveau des participants qu’à celui des résultats.

Ainsi les organisateurs de cette rencontre sont invités  » à faire preuve d’esprit de justice ,d’équité ,de patriotisme et de cohésion nationale quant aux choix des délégués devant participer à ce forum national qui devra marquer certainement l’histoire nationale « .

Quant aux matières à traiter, l’UDS estime que toutes les questions politiques, économiques, sociales et culturelles qui bloquent encore le décollage de la RDC soient inscrites à l’ordre du jour.

Ce, au nom de l’intérêt national .Au nom duquel aussi, la revisitation de fond en comble des résolutions et recommandations du Dialogue inter congolais de Sun City en Afrique du Sud et des Concertations nationales de Kinshasa est vivement demandée en vue de la mise en place d’un nouvel ordre politique congolais.

L’UDS tient par le biais de cette rencontre à la rupture définitive avec la politique d’assistanat et jeter les bases de la consolidation de l’indépendance nationale dans le but de laisser exclusivement la gestion de la RDC entre les mains de ses propres filles et fils.

Concernant le processus électoral, l’UDS  » pense que le dialogue national inclusif constitue une occasion propice pour revisiter le calendrier électoral global publié dernièrement par la CENI en vue d’obtenir le consensus qu’il lui faut et ce ,de la part des acteurs politiques et sociaux congolais en vue de l’organisation des élections réellement démocratiques et transparentes « .

Cette formation politique reste très opposée aux dispositions antidémocratiques de la loi électorale modifiée en écartant des pans entiers de la population congolaise des joutes électorales par la majoration des cautions de manière exorbitante et par l’adoption des critères discriminatoires en flagrante violation de la Constitution du 18 février 2006.

Repoussant les élections inaccessibles à la plupart des couches congolaise, Crispin Kabasele Tshimanga plaide pour l’appropriation du processus électoral en faveur du peuple congolais. Ainsi, cette formation politique souhaite voir les élections locales, municipales et provinciales refléter les réalités démocratiques locales et l’implantation des partis politiques à la base.

Par conséquent, l’UDS trouve impérieux de reporter, lors du dialogue national inclusif, l’organisation des élections provinciales dont les opérations sont en cours.

Principalement, l’UDS tient à ce que les Congolais arrivent, à travers le dialogue national inclusif qu’elle considère comme l’unique voie de règlement pacifique des crises,à consolider l’indépendance chèrement acquise.

Par KerK