Plaidoyer de l’opposition à la MONUSCO pour un calendrier électoral consensuel

Jeudi 5 mars 2015 - 12:11

L’Opposition continue son plaidoyer pour le réaménagement du calendrier électoral global publié par la Commission électorale National indépendante le 12 février 2016.
Après le bureau de la CENI, les acteurs de l’opposition se sont rendus hier mercredi 4 mars 2015 au quartier générai pour y déposer leur proposition de calendrier global aux mains du directeur aux Affaires politiques de la Monusco chargé des questions électorales, Ray Torres.

Le chef de la délégation, Ingele Ifoto accompagné par Mathieu Kalele, Joseph Olengankoy, Lumeya, Lisanga Bonganga, a précisé à la presse que leur mouture n’est pas opposable, mais une proposition alternative pour améliorer, le processus électoral en tirant les leçons du débâcle électoral de novembre 2011. Ingele Ifoto a souligné que l’opposition en élaborant sa proposition de calendrier global, ne fait que jouer son rôle de faire des contre-propositions pour la bonne marche de la cité.

Les acteurs de l’opposition ont pris la Monusco à témoin sur leur bonne foi à obtenir un calendrier consensuel à travers un palabre impliquant la CENI et tous les acteurs concernés par le processus électoral y compris la communauté internationale.
Ce consensus, a-t-il ajouté, permettra de baliser le chemin des élections apaisées en RDC.
Complétant, Ingelé Ifoto, Me Lumeya a affirmé que si la CENI ne prend pas en compte sa proposition, l’opposition se réserve le droit de défendre sa mouture à l’Assemblée nationale, lorsque la CENI sera invitée à présenter son calendrier à la session de mars.
Il ne doute pas du soutien des députés de la majorité qui se rendent compte de plus en plus de la nécessité de réaménager le calendrier global publié par la CENI
Il faut noter que cette proposition de calendrier global de l’opposition insiste sur la tenue dés élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels d’une part et repousse de l’autre part, les élections urbaines, municipales et locales après 2016.

Par Eric WEMBA