Les bandits opérant en bandes armées de fusils de guerre, d’armes blanches (machettes bramine et autres objets tranchants) sont auteurs de plusieurs cas de vol à mains armées, de fois accompagnés de viols, commis à travers les communes de la capitale. Ils ont été appréhendés par des unités spécialisées de la police nationale et présentés à la population venue nombreuse assister à la parade. La population ébahie et en colère a même exigé que les bandits soient exécutés publiquement traduisant ainsi leur ras-le-bol parce que régulièrement agressée.
C’est sur instruction du gouverneur de la Ville, faisant suite aux nombreux méfaits, que la police a mis en pratique les recommandations du gouverneur de la ville qui tient à voir la quiétude régner à Kinshasa et les citoyens vaquer paisiblement à leurs occupations le jour puis rentrer calmement le soir chez eux. Les unités spécialisées ont donc traqué les délinquants. Une traque qui fait des victimes même dans les rangs de la police qui a connu la perte d’un de ses membres tué par les bandits.
« Le gouverneur avait souhaité venir lui-même ici pour s’adresser à vous mais d’autres obligations l’ont empêché d’être avec nous », dit le général Kanyama. Mais, il fut représenté par le ministre provincial en charge de la population et sécurité. M. Akwete. Celui-ci a remis au commissaire provincial une somme de 5.000 USD (cinq mille dollars Us) envoyés par le gouverneur comme prime d’encouragement à des policiers ayant mis la main sur les délinquants.
En présentant ces malfrats à la population, le numéro un de la police/ville de Kinshasa a voulu, une fois de plus, donner un message fort, celui de la détermination de l’autorité urbaine à combattre le fléau Kuluna. Le commissaire principal a toutefois fait savoir que la police était respectueuse des droits de l’homme. Elle traque les délinquants. Une fois pris en flagrant délit, elle prend soin de les remettre aux instances judiciaires. « Notre travail s’arrête là. La justice à qui nous confions les criminels ferra certainement le sien. Mais je tiens à faire savoir à la population que ces malfrats ne tombent pas du ciel. Ils habitent dans nos maisons, nous leurs parents, ou chez le voisin. Nous avons donc intérêt à les dénoncer. Et la population doit collaborer avec la police pour qu’on mette hors d’état de nuire ces délinquants. Ainsi, nous pourrons, si pas éradiquer du moins réduire de manière drastique l’ampleur du phénomène. », a dit en substance Célestin Kanyama.
Signalons que parmi les bandits figuraient une demoiselle, un adjudant de l’état major des Fardc et un sous-commissaire de police. Ces bandits arrêtés ont opéré dans les communes de N’Sele, Kimbanseke, Mont Ngafula, Ngaliema et Limete entre le mois de juin, juillet, août, octobre et novembre en cours. Les armes de guerre utilisées par les malfrats qui ont même disposé d’une 4x4, d’un mini bus pour leurs déplacements, véhicules volés certainement, ont été exhibés au public. Une partie du butin récupéré aussi tels des coffres-forts d’une société de la place.
Des patrouilles de police à l’approche des fêtes de fin d’année
Dans la foulée, Kanyama a prévenu la population qu’à l’approche des fêtes de Noël et de Nouvel an, il y a recrudescence de criminalité. Aussi des patrouilles de police seront organisées et même des bouclages. La population devra s’y habituer et ne pas s’en inquiéter. En même temps, il a annoncé le démantèlement des barrières sur la Nationale n° 1 après la rivière N’Sele dans le souci de diminuer les tracasseries policières.