
- 4 cas de refus aux témoins de signer le PV (2 dans le Sankuru, 1 au Kasaï et 1 au Sud-Kivu) ;
20 cas de falsification de résultats sur le PV. Ces cas ont été observés principalement au Maniema (7) et au Sankuru (7) ;
3 cas d'allégation de corruption des membres du CLCR, principalement dans le Sankuru ;
2 cas de destruction méchante d'un des éléments du pli ;
15 cas de soustraction d'un des éléments du pli, dont 4 à Kinshasa ;
3 cas d'altération de la fiche d'agrégation des résultats ;
2 cas de révélation de résultats de vote aux tiers, avant la clôture des opérations de compilation ;
3 cas de faux et usage de faux, dont 2 dans le Maniema.
La SYMOCEL indique que dans 99% de cas, les centres de compilation sont effectivement opérationnels. Un seul centre n'a pas fonctionné à Lemba le 5 et 6 janvier 2019 du fait que 170 plis avaient été égarés, dont 52 ont été retrouvés le 8 janvier. Selon ledit rapport, dans 95% des CLCR, les observateurs de la SYMOCEL ont été autorisés à observer la compilation. Les 5% de non autorisation ont eu lieu dans le Haut-Lomami, Ituri, Kinshasa, Tshopo et Lualaba. "Sur les 43 CLCR dont la SYMOCEL a pu recueillir les données, il y a eu réception de 19.922 plis sur un total attendu de 24.694, soit 81% de plis réceptionnés. Dans les autres CLCR, les présidents n'ont pas accepté de communiquer ces chiffres aux observateurs de la SYMOCEL", renchérit le rapport. En outre, elle souligne que dans 96% de CLCR, les plis sont arrivés scellés, dans 4% de cas les plis n'étaient pas scellés (dans 2 CLCR à Kinshasa, 1 dans le Sankuru et un autre dans le Maniema) mais aussi que dans 16% des CLCR, les PV manuels n'étaient pas pris en compte dans la compilation des résultats. "Cela a été constaté principalement dans le Maniema", martèle la Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections. Pour rappel, la SYMOCEL a poursuivi son observation du processus électoral après les scrutins du 30 décembre 2018, en déployant 400 observateurs dans 101 CLCR du pays. Jephté Kitsita