Joseph Bangakya, personnalité politique de premier plan en RDC, a battu le pavé le lundi 19 septembre pour exiger la convocation de la présidentielle dans le délai constitutionnel suivant le mot d'ordre du Rassemblement, plus grande plateforme de l'Opposition. L'ancien Directeur de cabinet au ministère du Plan a été surpris par la violence de la répression dont lui et ses collègues de l'Opposition ainsi que la foule nombreuse de manifestants ont été victimes de la part de la police. Le président du parti Nouveaux Republicains pour la Justice (NRJ) étaient notamment aux côté de Chérubin Okende, de Franck Diongo, de Christophe Lutundula et de Moni Della quand la police les a violemment
chargés à coups de gaz lacrymogène, grenades assourdissantes et balles réelles. Selon l'ancien vice-gouverneur de la province orientale, cette répression brutale a occasionné la mort de 4 personnes, atteintes par des balles réelles.
Dépité, Joseph Bangakya dit Nouvelle Énergie (NRJ) promet que ces crimes ne resteront pas impunis. Il appelle le peuple à poursuivre la lutte pacifique mais avec détermination pour vaincre une dictature qui se cache derrière les apparences de la démocratie.
«Que Dieu bénisse la RDC, console les victimes et juge et punisse les auteurs et responsables de cette situation!» a-t- Il écrit sur son profil Facebook.