«Je condamne dans les termes les plus forts cette attaque contre des civils», a affirmé dans un communiqué lundi 15 août l’Envoyé spécial des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Saïd Djinnit, exprimant ses sincères condoléances au Gouvernement et au peuple de la RDC.
Il réagissait ainsi au massacre perpétré samedi dernier près de la ville de Beni (Nord-Kivu) par des présumés rebelles ougandais des ADF, faisant une cinquantaine de morts, selon la société civile locale.
Cependant, «cette attaque ne découragera pas la détermination collective pour neutraliser toutes les forces négatives qui continuent à causer la douleur et des atrocités dans l'Est de la RDC», a soutenu M. Djinnit, réitérant son plein appui à l’armée congolaise et à la MONUSCO dans leurs efforts pour apporter la sécurité dans les zones touchées dans le pays.
Au micro de la Radio des Nations unies à Ney York, Saïd Djinnit a par ailleurs évoqué quelques pistes de solutions pour mettre un terme à ces massacres à répétition à Beni :
«Comme cela a été souligné lors du dernier sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, à Luanda, il est important qu’il y ait coopération régionale. Je crois que les chefs d’Etat ont pris la mesure de la dimension régionale du recrutement [des combattants armés]. Et nous encourageons la coopération régionale pour que les efforts combinés des forces de la RDC avec le soutien de la MONUSCO soient encore plus efficaces.»