(KINSHASA)- Les autorités congolaises ont confirmé mardi le chiffre de moins de 400 rebelles hutus rwandais encore militairement actifs dans l’Est du pays tel que communiqué par le général Léon Mushale, commandant de la troisième zone de défense de l’armée congolaise. Selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, ce chiffre ne prend pas en compte ‘‘ni les familles inoffensives des éléments en question, ni les réfugiés rwandais vivant dans les zones du Nord ou Sud-Kivu où ces criminels se sont repliés et qui leur
servent de bouclier humain’’. Kinshasa précise qu’il existe de bandits armés qui écument quelques entités bien identifiées de deux Kivu mais qui ne sont pas membres de ce groupe armé. Le ministre de la communication et médias indique ne souhaiter engager aucune polémique stérile sur les données dont le gouvernement dispose des
renseignements précis de ses propres services d’intelligence. ‘‘Nous avons aucun intérêt à dénaturer les données parce que d’autres sources crédibles le confirment’’, ajoute Lambert Mende. Les autorités congolaises dénoncent une mauvaise campagne menée par certains acteurs extérieurs sur les opérations de désarmement depuis que les hautes autorités ont décidé de renoncer à leur appui suite à leurs pratiques avilissantes et discriminatoires vis-à-vis des éléments de l’armée congolaise. Par ailleurs, le gouvernement rassure les populations du Kivu de sa détermination pour éradiquer les Fdlr et à réprimer les autres bandes des malfaiteurs armés dans la région dans le souci d’établir la paix et la sécurité.