TCHAD : LES JOURNALISTES DÉCOUVRENT LA NATURE SAUVAGE DU PARC NATIONAL DE ZAKOUMA

Mardi 10 février 2015 - 08:25

" Séjourner au Tchad constitue le must de la découverte de l’Afrique authentique… Spectacle magique garanti ", aiment bien dire les autorités tchadiennes. C’est ainsi qu’en dehors des travaux de la VIème Assemblée générale du Forum africain des éditeurs (TAEF) tenus, du 02 au 04 février 2015, à N’Djamena, au Tchad, les hommes et femmes des médias du Continent et d’ailleurs ont communié avec la nature. Entre les lacs à la vue surréaliste au milieu du désert et des hautes montagnes, c’est le Parc national de Zakouma qui a attiré leur curiosité pour une excursion inédite.

Mardi 03 février 2015vers 6h 30 du matin, les journalistes présents à N’Djamena à la faveur de la VIème assemblée du TAEF se pointent à l’aéroport international Hassan Djomous de N’Djamena. Sur place, un avion militaire C-130 les attend pour embarquement. Destination : Parc national de Zakouma. Après près d’une heure et demie de vol, l’avion atterrit à Am-Timan, chef-lieu de la région de Salamt vers le Soudan. Les autorités sont mobilisées. 
La forte délégation des journalistes attire l’attention de plus d’une personne. Pas de temps à perdre. Juste des formalités d’usage. La route qui mène vers le parc est encore longue, car il faut encore parcourir 50km par bus pour atteindre le parc. Le soleil et l’air sec sont au rendez-vous. Tous les bus sont climatisés. Malgré une certaine distance entre eux, la poussière pénètre de temps en temps à l’intérieur. A l’entrée du parc, les visiteurs montent dans les pick-up commis à la visite avec chacun, un des guides à bord. Chacun prend sa direction. Mais la communication est permanente entre les guides à l’aide de radios VHF. 
La visite commence. Pendant plus de deux heures les pick-up font la ronde des quelques endroits stratégiques seulement parce que le parc s’étend sur une superficie de 305.000 ha. Impossible de visiter tous les coins. Les journalistes admirent les différentes espèces qui s’y trouvent. On pouvait apercevoir de grands troupeaux d’animaux tels des éléphants, des damalisques, des buffles, des antilopes, des oiseaux, des girafes, des lions, des léopards.

ZAKOUMA : L’UNE DES MERVEILLES DU PAYS DE TOUMAÏ

Le Parc de Zakouma est situé près de la ville d’Am-Timan dans la région du Salamat. D’après les guides, il s’étend sur une superficie de 305.000ha et fourmille d’animaux et d’espèces d’oiseaux migrateurs (près de 370 espèces répertoriées). Il est l’un des derniers écosystèmes Soudano-sahéliens encore intact en Afrique. Etant l’un des trois parcs nationaux du Tchad, Zakouma représente une partie intégrale de la conservation de la flore et de la faune dans la région, et dans le pays. Son écosystème y connait deux saisons : la saison des pluies et la saison sèche. Entre juin et novembre, les précipitations moyennes sont de 850mm et la majorité du parc est complètement inondée. Pendant cette période, le parc connait une importante migration de beaucoup d’espèces vers l’extérieur. Par contre, la saison sèche attire la faune au cœur de Zakouma, lorsque les pleines entourées des zones fertiles inondables et de mares dans les principaux cours d’eau procurent eau et pâturage pendant cette période de sécheresse. 
D’après les scientifiques, en 2001, un crane fossile quasi complet avait été mis à jour au nord du Tchad. Après étude, les chercheurs vont prouver que ce crane d’homicidé présente une mosaïque originale de caractères primitifs et dérivés qui permet de distinguer à la fois grands singes africains actuels (Gorilles et chimpanzés) mais aussi de tous les autres genres d’homicidés fossiles décrit jusqu’à ce jour. Nommé " Sahelanthropus tchadensis " (homme du Sahel tchadien) par les scientifiques, ce crâne est baptisé " Toumaï), par le Président de la République du Tchad Idriss Deby Itno, qui signifie " espoir de vie) en langue gorane. Daté de 7millions d’années, Toumaï est le plus vieux préhumain connu ce jour et fait du Tchad un le "berceau de l’humanité ". D’où l’appellation du Tchad " Pays de Toumaï ". Dina BUHAKE De retour de N’Djamena/Tchad