
Le député national élu de Moba (Tanganyika), vice-président du G7 et secrétaire adjoint en charge des finances au sein de la plateforme Ensemble pour le changement, Christian Mwando Simba, est arrivé à Goma ce dimanche 09 juin, en préparation de l'arrivée de Moïse Katumbi Chapwe dans cette ville de la province du Nord-Kivu prévue pour ce lundi 10 juin.
Devant la presse de Goma, Christian Mwando a analysé la situation politique actuelle du pays, notamment les tensions actuelles au sein de la coalition gouvernementale entre le FCC et le CACH à l'assemblée nationale.
Selon lui, le pays est dirigé par une coalition qui ne devrait pas normalement exister.
"La situation que nous vivons actuellement, comme dernièrement au parlement à Kinshasa, nous avons une alliance contre nature qui est en train de nous diriger, et aujourd'hui on se retrouve dans l'impasse parce que Felix Tshisekedi qui a été proclamé président de la République, ne se retrouve pas dans sa famille politique.
Il est temps que le président revienne dans sa famille politique qui est l'opposition.", dit-il.
Celui-ci insinue que Tshisekedi n'a pas encore le plein pouvoir sur les institutions du pays, et l'appelle à s'imposer en tant que chef de l'État et mettre fin à l'Alliance avec le FCC de Joseph Kabila.
"Ce grand pays, essaie jusqu'à aujourd'hui d'être encore dirigé par Kabila, et c'est le fait que Tshisekedi s'oppose à la continuité de Kabila qu'il s'observe encore des blocages. Voilà pourquoi nous demandons à Felix Tshisekedi de prendre ses responsabilités et de diriger ce pays. Et pour bien diriger, il doit mettre fin à l'alliance avec le FCC, qui est une alliance contre nature.", a conclu le député de Lamuka.
À l'assemblée nationale, le climat est tendu entre les députés du FCC et ceux de CACH, les premiers sont révoltés par les nominations à la Gecamines et à la SNCC par le chef de l'État Felix Tshisekedi. Et l'ont fait savoir vendredi en des termes peu courtois.
Les députés de CACH accusent quant à eux leurs collèges du FCC "d'outrage au chef de l'État. Et ont rappelé que le président n'est pas responsable devant l'assemblée nationale.
Glody Murhabazi