
Prince Mundenga du regroupement ATIC a été invalidé par la Cour Constitutionnelle lors de la rectification d'erreurs matérielles. Cependant, il se considère comme victime d'un acharnement.
L'homme politique à mobilité réduite dénonce la corruption et son état physique qui ont fait à ce qu'il soit invalidé. Il annonce une tournée nationale afin de montrer à la face du monde "comment il a été marginalisé".
"Je crois que mon invalidation ne veut pas dire que je n'ai pas été voté. À cause de l'argent, l'enfant de Dieu a été sacrifié par un de ses disciples alors je crois aussi j'ai été victime. Je crois aussi que mon invalidation est consécutive à mon état physique. Ils disent que je ne peux pas entrer à l'assemblée nationale. Je vais sillonner tout le pays pour montrer qu'un handicapé n'a pas un défenseur de ses droits", a déclaré Prince Mundenga en Swahili.
Celui-ci dit qu'il va continuer à se considérer comme un député national et mener des actions caritatives "habituelles" loin de l'hémicycle.
Rappelons que c'est le 14 juin dernier que la Cour avait rendu un arrêt validant Prince Mundenga à la place de Patrick Munyomo.
Ce dernier a introduit une requête en rectification d'erreurs matérielles, et le mercredi 03 juillet, il a repris son siège.
Glody Murhabazi depuis Goma