Des membres de la société civile ont, dans un mémorandum adressé à la présidente de l'Assemblée nationale Jeanine Mabunba et parvenu ce jeudi 17 octobre 2019 à 7SUR7.CD, appelé à la restructuration de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI).
Ils estiment que cette restructuration devra tenir compte de la dépolitisation de cette institution d'appui à la démocratie. Et pour y parvenir, il faudra nommer, disent-ils, des technocrates, "des véritables experts à l'instar de Corneille Nangaa", actuel président de la CENI.
Cependant, les membres de la société civile signataires du mémo voudraient à ce qu'une femme soit désignée à la tête de la Centrale Électorale et que cette dernière devra également être une enfant maison.
"Et au sein de la CENI, ce ne sont pas les compétences qui manquent", lit-on dans ce mémorandum signé entre autre par l'Association des Femmes Avocates du Congo (AFEAC), une branche de la société civile.
Les signataires du mémorandum considèrent que le moment est venu pour que la représentativité des femmes dans les institutions publiques, notamment celles d'appui à la démocratie, devienne une réalité conformément à la Constitution.
Outre la restructuration de la CENI, la société civile a également évoqué les questions liées au budget exercice 2020, la décentralisation ainsi que le respect des droits de la femme.
Faida Mwangilwa, Kapinga Ntumba Gisèle de l'AFEAC, Irène Bahati Mweze, Jérôme Bonso de l'AETA et Jeanine Kavuo de SOFEPADI ont constitué l'équipe rédactionnelle de ce mémorandum.
Pour rappel, les membres de l'actuel bureau de la CENI avaient prêté serment le 19 novembre 2015. Corneille Nangaa ainsi que son équipe avaient officiellement pris leurs fonctions le 20 novembre de la même année. Depuis le 13 juin 2019, ils sont fin mandat.
Jephté Kitsita