Le ministre des droits humains, André Lite Asebea, plaide pour la mise sur pied des commissions d'indemnisation des victimes des violations graves des droits de l'homme.
Il a fait ce plaidoyer, ce jeudi 12 décembre, dans son message à l'occasion de la célébration de la journée internationale des Droits de l'homme.
A en croire André Lite, ces commissions devraient être operationnalisées, en attendant l'officialisation de deux projets de décrets, encore en chantier, portant respectivement création d’un « Conseil national de prévention et
Transformation des Conflits » (CNPTC) et d’un « Fond national au profit des victimes des violations graves des Droits de l’homme » (FVGDH ).
"Nous n’avons pas d’autre choix
que de mettre sur pied ces commissions d’indemnisation des victimes des violations
graves des droits de l’homme au cas par cas, en commençant par des contrées comme le Kasaï où des consultations et des études anthropologiques préalables à
l’implémentation de la justice transitionnelle sont déjà bouclées", a-t-il conseillé.
CP