La Gecamines dénonce une ''nouvelle attaque malveillante'' concernant un paiement de ''133 millions $ de droit de préemption'', à l'occasion de la cession de TFM par Freeport Mc Moran au chinois CMOC. Alors que cette somme figure bel et bien dans ses états financiers, un certain Wa Banza soutient le contraire, regrette Gecamines, dans un communiqué parvenu dimanche à 7SUR7.CD.
Gecamines soutient que les affirmations de Wa Banza sont fausses.
Cette affaire sort après qu'une autre dite 200 millions € défraie la chronique. Dans celle-ci aussi, la Gecamines via plusieurs communiqués, a démontré que les 128 millions de prêt pris sur la ligne de crédit de Ventora, sont traçables et ont servi à 90% au gouvernement.
L'intersyndicale a, dans un communiqué, appelé publiquement le président de la République à protéger la Gecamines et ses dirigeants.
Pour les syndicats, ses attaques curieusement surviennent à la veille de la renaissance de Gecamines comme opérateur minier de premier plan - plus comme société de portefeuille-, avec l'inauguration de l'usine de Deziva prévue en janvier 2020. Une usine qui produira 100.000 tonnes de cuivre par an dans un premier temps, avant d'atteindre 400.000 tonnes.
Des observateurs trouvent aussi suspects ses attaques contre Albert Yuma, dont le combat connu et assumé est que la RDC retrouve sa souveraineté sur les ressources minières stratégiques comme le cobalt. D'où la création de l'Entreprise générale de cobalt (EGC) dont l'inauguration a été retardée par l'affaire 200 millions €, déplore un syndicaliste.
Certains analystes estiment que Yuma paie le plus fort à cause de la mise en oeuvre du nouveau code minier, dont il est l'un des artisans majeurs, et qui a considérablement accru les droits de l'État, au détriment de certains opérateurs miniers avantagés par des contrats léonins.
(Ci-dessous le communiqué de Gecamines)
Jephté