Soutien des femmes du FCC à T. Mwamba, Mushobekwa insiste : "J'étais opposée à cette démarche et je l'ai fait en concertation avec José Makila"

Lundi 4 mai 2020 - 19:11
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7sur7

Dans un entretien accordé à la Rédaction de 7SUR7.CD ce lundi 4 mai 2020, Marie-Ange Mushobekwa reste catégorique sur la déclaration de soutien des femmes du FCC au président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba et que son opposition était connue et avait reçu l'approbation de la hiérarchie de son regroupement politique G18.

"Posez la question à José Makila s'il va me contredire et s'il me contredit (...) je l'ai fait en concertation avec Makila, j'ai parlé avec lui, j'ai parlé avec Ruberwa, j'ai parlé avec Kangudia ; et je lui ai dit que je ne voulais pas. Et Makila m'a soutenue dans cette démarche", explique l'ex-ministre des droits humains.

Pour cette députée nationale, même si son nom aurait été envoyé, elle n'était pas présente lors de la réunion des femmes du FCC. Elle affirme aussi n'avoir pas apposé sa signature dans le document qui soutient le président du sénat après son altercation avec la sénatrice Bijoux Goya.

"Pour participer à une réunion, c'est-à-dire on a été présent, on a participé à la rédaction de la déclaration, on l'a signée avant de la rendre publique. Il y a une vidéo et il y a des photos. Est-ce qu'on peut montrer ma présence sur une vidéo ou une photo?", s'interroge la députée nationale.

Cheffe d'un parti politique membre du regroupement politique G18, Mushobekwa affirme que personne ne peut dicter sa conscience.

Cette prise de position de Marie-Ange Mushobekwa révèle que l'attitude affichée par le président du sénat lors de sa dispute avec la sénatrice Bijoux Goya est loin de faire l'unanimité au sein de sa famille politique.

Alphonse Muderwa