Une cinquantaine de personnes ont été enlevées dimanche 31 mai dernier, au sud du territoire de Lubero au Nord-Kivu. Dans ce rapt, la société civile locale cite la milice Nduma défense of Congo (NDC)/ Rénové active dans la région.
Les rebelles accusent les victimes de ne s'être pas acquittées de cotisations mensuelles évaluées à 1000 Fc par citoyen, qu'ils ont déjà instaurées dans la contrée.
Selon les informations recueillies des forces vives, en plus des tortures, ces hommes du général autoproclamé Guidon exigent déjà une amende de 50$ par tête avant toute libération. Les familles des victimes se plaignent compte tenu de la situation socioéconomique difficile.
"Ils ont déjà obligé 1.000 Fc chaque mois. Alors, ceux qui n'ont pas payé à ce mois ont été arrêtés. Ils sont venus la nuit. On ne connait pas le nombre mais ils sont plus de 50 personnes à avoir été arrêtées. C'est comme si elles sont déjà amenées dans le camp de ces rebelles vers Muhanga, mais ils exigent déjà 50$ pour chacun", a expliqué sous anonymat, un membre de la société civile à Lubero
Le territoire de Lubero, comme certains autres du Nord-Kivu, fait également face à l'activisme rebelle dont principalement celui des factions Maï-Maï.
Toutefois, il y a 2 semaines le processus de désarmement, démolisation et réinsertion sociale a su décrocher la reddition prochaine d'au moins 12 groupes rebelles à Butembo, Beni et Lubero.
Isaac Kisatiro, à Butembo