La phase du désarmement des miliciens FRPI (Force de Résistance Patriotique de l'Ituri) a débuté le samedi 31 octobre 2020, au site de Karatsi, dans la chefferie des Walendu-Bindi en territoire d'Irumu, province de l'Ituri.
Au total 31 éléments de ladite milice ont déposé une dizaine d'armes de différentes marques au cours de cette première journée, à en croire Jean-Marc Mazio, chargé des missions du programme STAREC (Stabilisation et Reconstruction de l'Est du Congo).
"Pour la première journée, comme c'était vraiment une journée cérémonielle et puis nous avons commencé dans les après-midi, mais quand-même nous avons obtenu un résultat important. On a eu à démobiliser 31 personnes et nous avons une dizaines d'armes de différentes catégories, nous avons senti aussi la motivation des combattants qui veulent coûte que coûte aller vers le désarmement", a-t-il déclaré dans une interview accordée à la presse.
Patrick Karamura, ministre provincial de l'Ituri en charge de la santé, représentant le gouverneur de province en mission à Kinshasa, a affirmé que le désarmement de cette milice marque le début du retour de la paix dans cette région du Sud d'Irumu, en proie de l'insécurité depuis près de 18 ans.
Plus de 1000 miliciens FRPI sont attendus pour cette phase de désarmement qui va durer environ 2 mois et le site de Kazana( se trouvant dans la même chefferie) a été retenu pour la démobilisation.
C'est depuis le 12 août 2019, que des élements dudit groupe armé sont en pré-cantonnement au site d'Azita, dans la chefferie des Walendu-Bindi et le 29 février 2020, un accord de paix a été signé à Gety, chef-lieu de ladite chefferie, entre ces miliciens et le gouvernement congolais, lequel accord prévoit le désarmement des éléments du groupe armé FRPI.
Séraphin Banangana depuis Mungwalu