
Les femmes militantes de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), fédération de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, exigent la démission de Bruno Tshibangu, président fédéral de ce parti dans ladite province qu'elles accusent de « mégestion ».
Dans un meeting organisé le lundi 30 novembre 2020 au « Temple de la démocratie » l'un des sièges de l'UDPS à Lubumbashi, ces femmes ont fustigé l'opacité dans la coordination du parti et accusé le président fédéral de détournement.
« C'est pourquoi nous demandons à tous les combattants de l'UDPS de ne pas encore permettre à Bruno Tshibangu d'utiliser les emblèmes de l'UDPS. Et nous allons demander à tous les médias de ne pas le recevoir comme président fédéral », ont-elles déclaré.
Contacté par 7SUR7.CD, Bruno Tshibangu Kabaji, président fédéral de l'UDPS à Lubumbashi a réfuté toutes ces accusations. Pour lui, c'est le député, Fabien Mutomb, de l'UDPS et certains membres du FCC qui instrumentalisent ces femmes car, explique-t-il, le vrai comité des mamans de l'UDPS se trouve au siège officiel.
« On va gérer mal comment parce que là où elles sont, elles ne sont pas au sein du parti. Elles sont en dehors du parti où elles sont dirigées par les gens non reconnus officiellement. Le comité fédéral c'est moi qui le dirige et a une permanence sur l'avenue Djamena et non à la poste. Là où elles sont, elles sont dirigées par Fabien Mutomb qui est le DG de la SNCC et député national. Ils ont aussi quelques députés du FCC. Ces femmes sont en train d'être manipulées par ces gens là. Je ne connais pas ce qu'elles sont en train de faire et ça n'engage pas le parti. Je suis le président officiel nommé par le Président a.i », a-t-il réagi.
En outre, Bruno Tshibangu Kabaji a affirmé qu'il n'y a pas de malaise au sein du parti de Félix Tshisekedi dans le Haut-Katanga.
Joint par 7SUR7.CD, le député Fabien Mutomb a refusé de réagir sur son implication dans « l'instrumentalisation des femmes » de l'UDPS.
Patient Lukusa, à Lubumbashi