
En vue d'apporter sa pierre à l'édifice pour l'amélioration de la législation nationale, la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) dépose ce mercredi au bureau d'âge de l'Assemblée nationale, 500 copies de son vade-mecum reprenant des propositions fondamentales pouvant permettre de bonifier le cadre légal de l'organisation des élections en RDC.
Au cours d'une conférence de presse animée ce mardi 29 décembre 2020 à Kinshasa, Jonas Tshiombela, coordonnateur national de cette structure de la société civile, appelle les parlementaires à redorer leur image en s'inscrivant dans la dynamique réelle du changement et de faire de la réforme du cadre régulateur de la gouvernance électorale leur priorité avant la désignation des animateurs de la centrale électorale.
Cet activiste des droits humains les exhorte aussi de privilégier l'intérêt supérieur de la population qui croupit dans la souffrance depuis des lustres.
Dans les voies et moyens adoptés pour redonner de l'espoir au peuple congolais, J. Tshiombela a, une nouvelle fois, salué la fin de la coalition gouvernementale FCC-CACH "de triste mémoire".
"La coordination de la NSCC à travers sa cellule du suivi de la gouvernance de la République, demeure préoccupée, depuis le discours relatif à l'annonce des consultations de forces représentatives de la nation tenues par le chef de l'État le 23 octobre 2020, de la situation sociale et sécuritaire de la population qui ne cesse de se dégrader faute d'un gouvernement responsable. Cet état de choses est accentué par la persistance de la crise de la pandémie de Covid-19", a-t-il déploré.
S'agissant de l'engouement suscité par l'Union sacrée prônée par le président Tshisekedi, la NSCC attire l'attention des uns et des autres sur "la sincérité et l'honnêteté" qui doivent caractériser leurs démarches.
Dans son vade-mecum élaboré pour l'amélioration de la législation électorale, la NSCC propose, en ce qui concerne la loi électorale, notamment la restauration du débat contradictoire entre les candidats présidents de la République et les gouverneurs ; le retour de l'élection du président de la République à deux tours pour plus de légitimité et l'encadrement légal de l'usage de la machine à voter.
Merveil Molo