
François Muamba, coordonnateur du Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) a, lors de la clôture de l'atelier de validation de l'état des lieux de la mise en œuvre des engagements du chef de l'État contenus dans le programme du gouvernement jeudi 29 avril 2021 à Kinshasa, émis le vœu de voir l'essentiel des promesses de Félix Tshisekedi être réalisé.
En outre, le coordonnateur du CPVS a affirmé devant la presse que le président de la République est arrivé au pouvoir pour transformer la société congolaise.
"Nous espérons que d'ici la fin du mandat du président l'essentiel, sans doute pas tous, des engagements dans tous les secteurs, du président de la République, vont effectivement être réalisés de manière à ce que le Congolais soit mieux. Il n'est pas venu, comme il le dit toujours, pour accompagner ce qui se faisait mais il est là pour transformer notre société, il est là pour mener des réformes courageuses dans tous les domaines", a déclaré François Muamba.
Cependant, l'ancien coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l'Accord d'Addis-Abeba (MNS) a reconnu qu'il faut augmenter les ressources pour aboutir aux réformes.
"Nous savons que nos moyens sont étriqués et que donc les réformes dont je parle passe aussi par l'augmentation des ressources, parce que si nous n'arrivons pas à créer les conditions de maximiser les recettes, de les collecter et de les acheminer sans corruption vers le trésor public, on a beau à voir de bonnes idées, on n'aura pas les moyens de les mettre en œuvre", conclut le coordonnateur du CPVS.
Pour une certaine opinion, au stade actuel la plupart des engagements pris par le président Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême, peinent à être réalisés. Par contre, les pro-Tshisekedi estiment que beaucoup de choses ont été déjà faites depuis janvier 2019.
Ces derniers évoquent notamment la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement de base en République démocratique du Congo ou encore l'instauration de l'État de droit, faisant allusion aux différentes arrestations de certaines autorités du pays.
Jephté Kitsita