À Kolwezi dans la province du Lualaba, le prix du transport en commun connait une hausse vertigineuse depuis la matinée du vendredi 02 juillet dernier.
Sur plusieurs trajets dans le transport en ville, le prix de la course a doublé, voire triplé. Une course qui se négociait à 500 Francs Congolais revient aujourd'hui à 1.000 FC, alors que celle qui coûtait 1.000 FC se négocie autour de 1500 FC et 2.000 FC.
Plusieurs conducteurs interrogés par 7SUR7.CD ce samedi, justifient cette situation par la pénurie des produits pétroliers observée dans la ville depuis quelques jours.
De son côté, Bénoit Mbala, secrétaire provincial de l'association des Chauffeurs du Congo (ASSECO) parle d'une spéculation entretenue par des chauffeurs « mal intentionnés ».
« En tant que responsable de l'ACCO-Lualaba, le prix n'a pas officiellement haussé. C'est juste une spéculation des chauffeurs mal intentionnés. Il y a eu, certes, rupture des produits pétroliers chez les kadhafis. C'est ce qui a poussé les chauffeurs de hausser le prix du transport. Au niveau des stations le prix du carburant n'a pas changé. Donc, les chaffeurs n'ont aucune raison de majorer le prix », a-t-il laissé entendre au micro de 7SUR7.CD.
Les activités pétrolières tournent au ralenti à Kolwezi, où l'on remarque que plusieurs stations services sont fermées.
La Fédération des Entreprises du Congo (FEC), section du Haut-Katanga avait alerté, le lundi 28 juin dernier sur une éventuelle rareté des produits pétroliers, si le gouvernement ne revoyait pas la nouvelle structure des prix.
Marcelo Mfumu depuis Kolwezi