RDC - Mines : Kibali, un avenir en or grâce a une exploration « agressive »

Samedi 10 juillet 2021 - 16:44
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Kibali, l’une des plus grandes mines d’or au monde située dans le nord-est en RDC, a prolongé les années de sa production grâce au succès de son « programme agressif d’exploration » dans les environs de son exploitation à Watsha dans la province du Haut-Uele.

S'exprimant lors d'un point de presse virtuel le 9 juillet 2021, Mark Bristow, PDG de Kibali, a annoncé que les résultats de cette exploration sont satisfaisants.

« ...Kibali continue à remplacer ses réserves plus rapidement qu'elle ne les exploite, et dispose désormais d'une base de ressources qui se rapproche du niveau enregistré lors de son entrée en production en 2013 », s’est félicité M. Bristow.

Pour lui, la mine de Kibali a prolongé sa durée de vie de plusieurs années par rapport à son plan d’affaires initial de 2013.  Ce qui aura des retombées pour l’Etat et les acteurs économiques locaux notamment, précise-t-il.

« Cela signifie que Kibali devra être en mesure de maintenir son taux de production bien au-delà du calendrier décennal prévu dans son plan d'affaires actuel, continuant ainsi à créer des avantages économiques pour ses parties prenantes dans une région où sa présence a déjà eu un impact profondément positif», a-t-il déclaré.

Du côté production, Kibali, filiale de Barrick et Anglogold, poursuit sur sa lancée pour atteindre ses prévisions de production annuelles. Mark Bristow se dit optimiste grâce à « un solide démarrage au premier trimestre de 2021. » En 2020, Kibali avait produit 800.000 onces contre des prévisions de 750.000. 

D’après M. Bristow,  Kibali c’est 3.6 milliards de dollars US injectés dans l'économie de la RDC en près de dix ans. En termes de salaires, impôts, taxes, paiements aux fournisseurs et contribution aux infrastructures.

Rien qu’en 2020, dit-il, la société minière (Kibali) a versé 73.8 millions de dollars US aux entreprises locales pour promouvoir l’entrepreneuriat domestique.

À la fin du mois de juin dernier, l’entreprise comptait 5.341 employés et entrepreneurs sur son site, dont 94% étant des congolais.

Du point de vue environnemental, il faut dire que la société  Kibali utilise en grande partie de l'énergie propre, générée par ses trois centrales hydroélectriques. Son taux de recyclage et de réutilisation de l'eau de 78% a été supérieur à l'objectif, réduisant ainsi son prélèvement dans la rivière Kibali. 

En outre, un projet de détoxification et de récupération du cyanure est en cours, signale la société qui rassure à propos du reboisement aux environs de ses sites d’exploitation minière avec 6,716 arbres plantés au cours du dernier trimestre de l’année en cours.

La société soutient également, dans le cadre de ses activités en faveur du climat, le Parc national de la Garamba dans ses initiatives de protection des éléphants et d'amélioration générale.

« Nous renforçons nos liens avec le gouvernement récemment formé et travaillons à la recherche de solutions à l'amiable à certaines questions d’ordre légal et fiscal non résolues », fait savoir le patron de Barrick, M. Mark Bristow qui assure dans l’entretemps que son entreprise Barrick poursuivra sur sa lancée en poursuivant ses objectifs qui sont entre autre de construire une société d’exploitation et production minière de classe mondiale et d’investir, réinvestir dans notre avenir en RDC. 

Une once d’or s’échange à plus de 1800$.

Kibali Gold Mine est une co-entreprise dans laquelle Barrick Gold et Anglo Gold Ashati sont actionnaires à parts majoritaires avec 45% chacune. Ensuite, vient la SOKIMO )qui représente l’Etat Congolais) à hauteur de 10% des parts.

Moise Dianyishayi