3 ans après l'entrée en fonction du président de la République Félix Tshisekedi, le social demeure le plus grand défi de son quinquennat.
C'est le coordonnateur national de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, qui l'a dit ce 24 janvier 2022 à 7SUR7.CD.
Pour lui, le peuple congolais vit toujours dans les conditions sociales difficiles.
« Là où le chef de l'État a encore plus d'efforts à faire, c'est sur le plan social. Il y a tant de problèmes qui se posent. Le peuple congolais n'a pas encore perçu l'action sociale du chef de l'État. Je crois que les deux ans qui lui restent seront consacrés sur le social pour que le peuple se retrouve », a fait remarquer J. Tshiombela.
Pour étayer son propos, le coordonnateur national de la NSCC a fait mention de la gratuité de l'éducation de base qui bat de l'aile.
« L'éducation de base est en train de battre de l'aile parce qu'elle a été piégée par le ministre Bakonga. Au lieu de travailler pour l'effectivité et l'efficacité de la mise en œuvre de l'enseignement de base, il a préféré saboter le travail. Aujourd'hui, on est en train de revenir sur la prise en charge des enseignants par les parents. C'est un coup dur pour la communauté. Il faut que le chef de l'État étudie des mesures pour remédier à cette question », a-t-il affirmé.
S'exprimant sur la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, J. Tshiombela a regretté les faiblesses de la justice dans la prévention et la répression de ces tares.
Par ailleurs, il a noté des signes positifs d'ouverture démocratique, caractérisés par « l'amélioration de la liberté d'expression et la liberté à manifester » en dehors de quelques dérapages que l'on peut signaler.
J. Tshiombela a également salué le retour de la RDC dans le concert des Nations et la reprise du partenariat entre le Congo-Kinshasa et les institutions de Bretton Woods ainsi que les efforts consentis par le Gouvernement pour le retour de la paix dans l'Est du pays.
« Nous pensons qu'il y a une volonté réelle affichée, mais ce qui fait défaut, ce sont les hommes qui doivent accompagner cette volonté du chef de l'État », a-t-il insisté.
Il sied de noter que le chef de l'État Félix Tshisekedi avait prêté serment le 24 janvier 2019. En ce jour, cette date marque le troisième anniversaire de la première alternance pacifique et civilisée au sommet de l'État, survenue en RDC.
Merveil Molo