Cycle des conférences "d'élites" : Après Révérend KIM, la ministre Nana Manwanina prêche l'unité et la cohésion nationales aux étudiants de l'ISC

Vendredi 11 mars 2022 - 13:57
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La ministre près le président de la République, Nana Manwanina Kiumba, poursuit le cycle des conférences dites "d'élites" dans différentes universités et établissements d'enseignement supérieur de la République démocratique du Congo. 

Après l'Université Révérend KIM, ce membre du Gouvernement Sama Lukonde était face aux étudiants de l'Institut Supérieur de Commerce (ISC), situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, le jeudi 10 mars 2022.

Dans son intervention, Nana Manwanina a, une fois de plus, mis un accent particulier sur la nécessité de développer et de cultiver l'unité et la cohésion nationales dans le pays en général, et dans les établissements d'enseignement supérieur en particulier. 

"Dans notre démarche, le message de cohésion et de l'unité nationales qui s'inspire de la vision du président de la République, chef de l'État, est véhiculé en fonction des catégories sociales en présence. Selon que l'on est en face des élites ou de la masse populaire, le message est le même, seule la méthodologie change. Si les tribunes populaires animées en langues locales ont été choisies pour parler à notre population, les tribunes académiques, elles, ont été choisies comme approche dans les échanges avec les élites du pays autour des objectifs d'intégration nationale. C'est le sens de l'activité de ce jour à l'Institut Supérieur de Commerce", a indiqué Nana Manwanina. 

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Dans la foulée, elle a souligné qu'unifier une société c'est d'abord supprimer les antagonismes qui la divisent, mais aussi développer de solidarité et des liens de fraternité véritable entre les membres. 

"Cela suppose qu'on a trouvé les moyens de réconcilier d'une façon stable la Nation en tant que foyer d'identités (...) Parmi ces moyens, figure un autre utile : les infrastructures, qui servent de support matériel, mieux physique, de la cohésion et de l'unité nationales. Voilà pourquoi le thème sur l'appropriation et l'accompagnement du programme de développement communautaire intégré de 145 territoires par les élites, devrait être abordé ici", a-t-elle fait savoir. 

Avant de clore son propos, la ministre près le président de la République, Nana Manwanina Kiumba, a martelé sur le fait que la cohésion et l'unité nationales constituent cet autre gage indispensable pour la stabilité de la gouvernance des territoires et de la réussite du Programme de développement à la base de 145 territoires. 

"Aucune démocratie ne peut prospérer dans la division, dans la haine tribale, dans le séparatisme ou dans l'exclusion. Voilà pourquoi, il apparaît nécessaire dans le processus de développement communautaire d'intégrer la question de la reconstruction de la conscience nationale pour mieux meubler l'action du Gouvernement de la République", conclut-elle.

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Signalons par ailleurs que deux thèmes ont fait l'objet des échanges entre conférenciers (professeurs d'universités) et étudiants lors de cette activité. Il s'agit de :

1. Le rôle des élites dans la cohésion et l'unité nationales ;

2. Élites, appropriation et accompagnement du Programme de développement communautaire intégré de 145 territoires. 

Pour rappel, c'est le 15 février dernier à l'Université Révérend KIM  située dans la commune de N'djili, que la ministre Nana Manwanina Kiumba avait officiellement lancé la série des "conférences d'élites". 

L'objectif de ce cycle des conférences est de produire la connaissance nécessaire pour appuyer l'action du Gouvernement dans la mise en œuvre de son programme sous le leadership du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

La ministre près le président de la République avait rassuré que ces conférences seront organisées à travers tout le territoire national dans les établissements d'enseignement supérieur et universitaire, établis dans les chefs-lieux des provinces prises dans la configuration d'avant le découpage territorial, compte tenu de multiples problèmes de fiabilité des infrastructures que connaissent encore les nouvelles provinces. 

Jephté Kitsita