Les lauréats de la première édition du Prix Médias Henriette Eke ont été primés, le jeudi dernier, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, par le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
Ils sont au total 6 journalistes, à savoir : Furaha Déborah du Sud-Kivu, Pasi Mukeba du Kasaï Central, Marthe Rose Riziki du Nord-Kivu, Mathias Kabuya du Kasaï, Godelive Nyembo du Haut-Katanga et Prisca Lokale de Kinshasa. Ces derniers font partie de 426 candidatures qui avaient été soumises à l'UNFPA pour ce concours qui a eu comme thème : "Éliminer les décès maternels évitables en RDC".
Les lauréats du Prix Médias Henriette Eke ont bénéficié des chèques de 2 à 1 millions de francs congolais mais aussi des outils de travail tels que le sac, l'ordinateur, etc.
Salon le jury, ils ont été évalués sur base des critères d'originalité et créativité, qualité et pertinence du thème, rigueur dans l'analyse, intérêt humain, innovation et réalisation mais aussi respect des directives.
Bien avant, le représentant pays de l'UNFPA, le docteur Eugène Kongnyuy, a rappelé les objectifs de ce Prix.
"Ce prix qui a été lancé par l'UNFPA avait deux objectifs : d'abord pour renforcer les capacités des journalistes pour s'intéresser sur des questions des populations et de développement, particulièrement la santé et reproduction. Et deuxièmement, susciter l'intérêt à ces questions. Ce Prix rentre dans le cadre de la vision de l'UNFPA d'appuyer le gouvernement de la RDC pour assurer que chaque grossesse soit voulue, chaque accouchement soit sans danger et que le potentiel de chaque jeune soit réalisé", a-t-il fait savoir, avant d'annoncer la 2ème édition qui va traiter des questions liées aux violences basées sur le genre (VBG).
Pour sa part, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a loué cette initiative de l'agence des Nations-Unies chargée de la popularité.
"La soirée de ce soir, c'est justement un exemple que si ce pays tient, c'est parce qu'il y a des personnes anonymes qui font beaucoup de petites choses dans plusieurs petits coins mais on n'a pas toujours l'occasion de les voir. C'est en cela que je remercie l'UNFPA d'avoir pris cette initiative parce que ça nous permet de mettre un accent sur une question qui nous concerne tous. Peut-être pas nous directement qui sommes nés en ville dans des conditions différentes, mais ceux qui naissent à l'intérieur du pays savent ce que représente le travail des sages-femmes. Donc, tous les honneurs à l'UNFPA", a déclaré ce membre du gouvernement Sama.
Les lauréats du Prix Médias Henriette Eke ont, quant à eux, remercié l'UNFPA pour cette initiative qui les encouragent à approfondir des questions de santé et de développement. Ce Prix porte le nom d'une femme qui a œuvré pour que la reconnaissance de la profession sage-femme en RDC.
Prince Mayiro