Haut-Katanga : le gouverneur Kyabula quitte le PPRD de Kabila et crée son parti politique

Mercredi 26 avril 2023 - 09:01
Image
Photo 7SUR7.CD
Légende
Jaques Kyabula, gouverneur de la province du Haut-Katanga. Ph. Patient Lukusa

Jacques Kyabula Katwe, ancien secrétaire exécutif provincial du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) a créé sa propre formation politique dénommée Action pour la rupture et le développement (ARD).

Annoncé il y a deux semaines lors de son meeting devant les fanatiques de son Club de Football Saint-Eloi Lupopo, le nom de la formation politique du gouverneur Jacques Kyabula a été dévoilé ce mercredi 26 avril 2023 à travers des affiches annonçant la participation de l'ARD à la sortie officielle de l'Union sacrée au stade de Martyrs à Kinshasa.

« Ayant pris la décision d'accompagner Fatshi dès le seuil du quinquennat, Jacques Kyabula sera naturellement aux premières loges ce samedi 29 avril, à l'occasion de la sortie officielle de la plateforme électorale de l'Union sacrée. Il sera à la tête d'un échantillon de son parti, l'Action pour la rupture et le développement », écrivent les proches du gouverneur dans une dépêche dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Il y a deux mois, Jacques Kyabula était annoncé pour adhérer au parti politique de l'ancien ambassadeur itinérant du chef de l'État, Dany Banza, l'ACO. Mais c'est en dernière minute que ses adeptes ont démenti cette nouvelle. D'autres sources ont même indiqué qu'il aurait choisi le parti présidentiel, l'UDPS avant de créer finalement son parti politique.

Lors des élections législatives de 2018, Jacques Kyabula avait été élu député national et provincial pour la ville de Likasi. Grâce au PPRD où il fut secrétaire exécutif provincial, Jacques Kyabula avait été choisi comme le candidat « idéal » pour le poste de gouverneur du Haut-Katanga.

C'est depuis mai 2019 qu'il dirige la province du Haut-Katanga. En 2021, il quitte le Front commun pour le Congo (FCC) dont le PPRD faisait partie et suit Félix Tshisekedi après des consultations. 

Patient Lukusa, à Lubumbashi