Au total, 20 personnes ont été tuées par des rebelles du M23 et ses alliés dans le territoire de Rutshuru au Nord-kivu en l'espace de 3 semaines.
La nouvelle est contenue dans un communiqué publié par le Conseil pour la protection de la femme et l'enfant (CAPTE) dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi 17 janvier 2024.
« Dans ses œuvres, la coalition des terroristes du M23 ne jure que par l'extermination d'un peuple. Lundi 15 janvier 2024, 4 corps sans vie ont été retrouvés à quelques mètres du Centre pastoral de Birambizo dans le groupement de Bukambo en territoire précité. Ces innocents lâchement tués s'ajoutent à 16 autres personnes exécutées en date du 24 décembre dernier au 04 janvier 2024, ce qui fait un bilan de 20 morts dans quelques jours », lit-on dans ce communiqué signé par Neema Claudine, Coordonnatrice de cette structure.
Face à ces exactions humaines, cette defenseure des droits humains appelle les autorités à libérer la population se trouvant dans les zones occupées par les assaillants.
« Le CPPFE exhorte et encourage les forces de la SADC et celles des FARDC de passer en offensive sans délai comme annoncer par les autorités militaires la journée du 16 janvier à Goma afin de libérer la population de la souffrance leur imposée », conclut-elle.
Devant la presse à Goma mardi dernier, le lieutenant-général Sikabwe Fall, commandant des forces terrestres de la RDC, a annoncé les opérations conjointes avec la force de la SADC pour libérer les zones occupées par les rebelles du M23.
Dans un communiqué publié ce mercredi, le M23 accuse Kinshasa d'avoir violé le cessez-le-feu. Ce mouvement révèle avoir perdu deux de ces officiers après les frappes aériennes de l'armée congolaise.
Alphonse Muderwa