
Dans la déclaration sanctionnant la 62ème session ordinaire de son Comité exécutif national tenue du 25 au 29 février 2024, l’Église du Christ au Congo (ECC), « engagée à contribuer à la mise en place de la cohésion nationale au terme des élections du 20 décembre 2023 », demande au chef de l’État d’ouvrir un dialogue national entre les filles et fils de la RD-Congo en vue de reconstruire la cohésion nationale autour des causes communes que sont la paix, la sécurité et la gouvernance du pays.
Cette confession religieuse demande également au Président de la République de s’en tenir à son engagement pris lors de la cérémonie de son investiture, le 20 janvier dernier, celui de « corriger les erreurs du passé.
Tout en conscientisant les leaders politiques à dépasser les différends qui les opposent pour permettre à la Nation de survivre face au complot « ourdi » contre elle, l’ECC fustige « avec fermeté » l’accord sur les chaînes de valeur durables des matières premières critiques et stratégiques conclu entre l’Union européenne et le Rwanda.
Sur les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs qui pointent à l’horizon, elle demande aux députés provinciaux d’élire « en toute responsabilité » les gouverneurs qui apporteront une nouvelle dynamique de développement dans les 26 provinces de la RD-Congo.
Par rapport à la crise humanitaire dans l’Est du pays, elle appelle le gouvernement et les organismes internationaux à se pencher sur la situation des déplacés. L’ECC réitère son soutien « moral et spirituel » aux Forces armées congolaises et s’engage à mobiliser les fidèles protestants et l’ensemble de la population congolaise à s’approprier la lutte contre la balkanisation du pays, « jusqu’au sacrifice suprême ».
Prince Mayiro