RDC-JIFA 2024 : La ministre du Genre, famille et enfant appelle les femmes à s’instruire pour obtenir des postes de prise de décisions

Jeudi 1 août 2024 - 22:33
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Le ministère du Genre, famille et enfant, en collaboration avec Onu-Femmes, a célébré avec les femmes venues de différentes régions africaines, la journée internationale de la femme africaine, le 31 juillet 2024 à Kinshasa, sous le thème « Éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21ᵉ siècle ».

Cette célébration était marquée par la présence de la ministre du Genre, famille et enfant, Léonie Kandolo Omoyi, le représentant de ONU Femme, Adama Moussa, la ministre de la Culture, arts et patrimoine, Yolande Elebe, l’ambassadeur de la Suède en RDC, ainsi que plusieurs femmes ayant impacté positivement le monde.

Prenant la parole, le représentant de ONU Femme, Adama Moussa, a salué la collaboration « exemplaire entre ONU-Femmes et le ministère du Genre, famille et enfant » dans l’épanouissement des femmes et filles congolaises.

« Les femmes congolaises, actrices incontournables de notre économie, elles sont à la fois, productrices, commerçantes, chefs de famille, chefs d’entreprises, pourtant elles font face à des défis comme l’accès limités au crédit, à la terre, au marché et aux technologies . Elles sont souvent les premières victimes des conflits, et pourtant elles jouent un rôle extrêmement important dans la reconstruction du pays. Nous devons le reconnaître, reconnaître les valeurs et les applaudir en disant qu’on ne peut pas avoir de paix durable sans une participation effective des femmes », a-t-il déclaré.

Et à Adama Moussa de poursuivre :

« Aux côtés du gouvernement de la RDC, ONU Femmes, en même temps que l’ensemble des agences du système des nations unies, œuvre sans relâche pour offrir à chaque femme et chaque fille, les moyens de s’épanouir pleinement », a-t-il conclu.

À son tour, se référant au thème abordé, la ministre du genre, famille et enfant, Léonie Kandolo Omoyi a mis l’accent sur la mission première de la femme, celle de construire sa communauté par des initiatives.

« C’est un thème qui me plaît particulièrement parce que, qualifier veut dire, enseigner et instruire les femmes pour qu’elles puissent obtenir des postes de prise des décisions, qu’elles puissent travailler, s’autonomiser et être dans l’entrepreneuriat. Il y a également le mot Éduquer, qui est très important, on dit souvent, science sans conscience n’est que ruine de l’âme, donc vous pouvez avoir toutes les connaissances scientifiques et techniques, mais si vous n’avez pas l’éducation pour l’encadrer, vous n’irez pas loin », a-t-elle indiqué.

Et d’ajouter :
« Nous voulons qu’il y ait de plus en plus des femmes, parce que les premières victimes dans nos conflits en Afrique et en RDC en particulier, ce sont les femmes, donc il faut que toutes les femmes se lèvent. Aujourd’hui c’est le jour de la fierté de la femme, que nous soyons ménagères, des universitaires, des mamans “bipupula“, des médecins, des juristes, des femmes politiques ou des avocats, nous sommes d’abord des femmes africaines qui sommes là pour construire notre pays à travers nos initiatives innovantes».

Par ailleurs, des trophées ont été remis aux femmes ayant marqué positivement le développement de la RDC, parmi lesquelles, Catherine Nzuzi wa Mbombo, première femme politique en RDC, ayant occupé les fonctions de Gouverneure de la province du Bas-Zaïre, actuelle Kongo-central de 1972 à 1974.

Il sied de rappeler que la journée internationale de la femme a été initiée par Aoua Keita, femme politique d’origine malienne, et promulguée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) le 31 juillet 1962.

Grâce Kenye