Représentant le président de la République, le ministre d'État à l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb, a participé à la conférence « Monde Sans Faim » le jeudi 7 novembre dernier à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Prenant la parole devant les représentants de plusieurs pays, Grégoire Mutshail a salué la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi qui a placé l’agriculture comme l’un des secteurs clés du développement du pays, indiquant qu'il était déterminé à matérialiser la revanche du sol sur le sous-sol.
Grégoire Mutshail a également affirmé que le gouvernement congolais fournissait beaucoup d’efforts depuis le début du deuxième quinquennat du président de la République afin d'endiguer la crise alimentaire. Cette démarche, à l'en croire, vise aussi à booster l’économie du pays à travers des investissements agricoles.
Pour soutenir le développement agricole, le gouvernement congolais a, à travers la campagne agricole 2024-2025, mis à la disposition des coopératives, les tracteurs, les intrants, les matériels aratoires et les semences. Quelques actions déjà réalisées par le ministère de l’Agriculture sont palpables.
« Nous avons la volonté de changer les choses dans l’agriculture en se basant sur la revanche du sol sur le sol. C’est possible de vivre dans un monde sans faim, mais la guerre diminue les actions menées sur le terrain. La guerre mène aussi une faim artificielle. Mais, il y a cette volonté de bien faire les choses pour un monde sans faim », a indiqué le ministre d'État à l'Agriculture.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette grande rencontre dont le Premier ministre de lÉthiopiee, le Directeur Général de Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI), le président de la République de la Sierra Léone, le premier ministre de la Guinée, le ministre d’État des Emirates Arabes, des membres de l’Union africaine, le ministre de l’Agriculture du Djibouti, des ambassadeurs et tant d’autres personnalités.
Cette conférence a été organisée par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), le gouvernement Ethiopien, l’Union africaine (UA) avec l’assistance technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Linda Lusonso