L'armée congolaise annonce avoir neutralisé 8 autres éléments de la milice Mobombo très active dans les provinces de Mai-ndombe et Kwango, dans l'Ouest du pays.
A en croire le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole de l'opération Ngemba, les combats ont opposé les 2 camps dans la nuit du lundi à ce mardi 10 décembre dans le village d'Ibuka, en territoire de Popokabaka.
En plus de morts dans les rangs de l'ennemi, des blessés ont aussi été enregistrés et des armes récupérées.
"Huit insurgés ont été neutralisés, 2 capturés dont un blessé par balles et 5 armes récupérées par les FARDC. Côté armée congolaise, un soldat a été grièvement blessé", explique-t-il dans une note à la presse.
Le porte-parole militaire rassure que les opérations de ratissage se poursuivent dans la zone pour dérouter les assaillants, qui se sont retranchés vers le village Ipongi.
Par ailleurs, rajoute le capitaine, dans la même nuit, à Kwamouth-Bagata, un autre groupe Mobondo a attaqué la ferme Bokotio, près du village Aviation, au nord du groupement Masiakwa.
Sur place, les miliciens ont calciné 12 civils dont 4 enfants, 4 femmes et 4 hommes alors que 6 autres cibles ont réussi à s'échapper.
Ces attaques sont enregistrées quelques 48h seulement après d'autres, qui ont été signalées dans la nuit du vendredi 6 et le matin du samedi 7 décembre.
Ces jours-là, d'abord dans la nuit du vendredi, la milice Mobondo avait tendu une embuscade aux soldats du 11022 bataillon, dans le village Tsakala Ngoa, en secteur Popokabaka, dans le Kwango. Puis, le matin du samedi, les assaillants sont revenus et ont engagé d'autres hostilités contre les FARDC.
Au cours de ces accrochages, les troupes gouvernementales avaient réussi à neutraliser 21 insurgés et à récupérer 22 armes dont 19 du type calibre 12, un lance-roquettes RPJ7, un AK47 et plusieurs cartouches 00.
Toutefois, 2 soldats FARDC avaient perdu la vie alors que 3 autres s'en étaient sortis blessés.
Isaac Kisatiro