Vendredi dernier, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l'unanimité une résolution portée par la France, appelant à un cessez-le-feu immédiat dans l'est de la République démocratique du Congo.
La résolution de cet organe de l'ONU condamne également le soutien du Rwanda aux terroristes du M23 et appelle au retrait de ses troupes du sol congolais. Par ailleurs, elle exhorte les parties prenantes au conflit à reprendre le dialogue pour trouver une issue pacifique.
Pour Kinshasa, le vote de cette résolution est une victoire diplomatique majeure.
« Après le vote à l’unanimité au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève ; les sanctions américaines sur le général James Kabarebe, l’un des architectes du carnage de Goma ; le vote à l’unanimité au Conseil de sécurité des Nations Unies de la résolution condamnant le Rwanda et lui enjoignant de quitter la RDC est une autre victoire diplomatique majeure », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement Suminwa sur X ce samedi.
Pour le ministre de la Communication et médias, ce vote démontre que les mensonges du Rwanda sur l'est de la RDC ne sauront altérer la vérité connue du monde entier. Il appelle le Rwanda à quitter le territoire congolais.
« Le poison rwandais (mensonges, fake news…) et le reniement permanent ne sauront altérer la vérité bien connue du monde entier. Sortez de notre territoire ! », a lancé le porte-parole du gouvernement de la RDC.
Entre-temps, avec l'aide du Rwanda, les terroristes du M23 occupent à ce jour les villes de Goma et Bukavu, situées respectivement au Nord et Sud Kivu. Selon le rapport des experts des Nations Unies, 4 000 militaires rwandais sont présents sur le territoire congolais pour appuyer le M23.
Prince Mayiro