Le député national Gustave Masanga Kapenga a exprimé ses inquiétudes concernant les changements fréquents des comités de gestion au sein des universités et instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo, notamment dans la province de Lomami, ceci dans une lettre adressée à la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU).
L’élu du territoire de Lubao critique une gestion administrative caractérisée par le "clientélisme, le tribalisme, la corruption et le népotisme", des pratiques qui, selon lui, compromettent gravement la qualité de l’enseignement supérieur en RDC.
Il souligne également que les nominations sont souvent influencées par des considérations politiques, au détriment des valeurs essentielles telles que la méritocratie, les compétences et l’expérience, qui sont cruciales pour garantir un enseignement de qualité.
Gustave Masanga Kapenga demande ainsi à la ministre de faire preuve de discernement et d’équilibre dans la gestion des nominations, tout en résistant aux pressions politiques.
Il plaide pour le respect du mandat de cinq ans pour les recteurs et directeurs généraux, pouvant être renouvelé une fois sur base d’une évaluation rigoureuse et objective. Selon lui, une révocation anticipée ne devrait intervenir qu’en cas de faute grave ou de non-respect des lois et règlements établis.
Ce plaidoyer s’inscrit dans une volonté d’amélioration continue du système éducatif national, tout en respectant les normes de bonne gouvernance pour assurer un avenir prometteur à la jeunesse congolaise.
Benjamin Kambadi, à Kabinda