
Des réactions fusent de partout au pays, quelques jours après la nouvelle du ministère de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté, sur le maintien des filles enceintes à l'école.
La plus récente est celle du parlement des enfants de Beni dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, contenue dans une déclaration dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce jeudi 17 juillet 2025.
Cette structure d'enfants s'oppose à cette décision et la qualifie d'atteinte à la discipline scolaire et présente un risque d'explosion sexuelle dans les établissements.
"Tout en reconnaissant que l'éducation est un droit fondamental pour chaque enfant, y compris les filles enceintes, nous pensons que cette mesure prise de manière précipitée, comporte plusieurs risques notamment : atteinte à la discipline scolaire, la fragilité physique et psychologique, la confusion morale et juridique, le risque d'explosion sexuelle et le non respect des normes nationales...", lit-on dans le communiqué qui a été signé par Justin Sivyolo, président à l'intérim du parlement des enfants de Beni.
Dans la foulée, cette structure appelle le gouvernement à annuler cette décision.
"Nous appelons les autorités compétentes à reconsidérer cette décision, à engager un véritable débat inclusif impliquant les structures de défense des droits des enfants, les parents, les enseignants et élèves eux-mêmes", exhorte-t-il.
Pour rappel, dans un communiqué officiel rendu public il y a quelques jours, le ministère de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté, appelle les établissements scolaires à ne plus renvoyer les filles enceintes dans les écoles, plutôt les maintenir.
Plusieurs partenaires du gouvernement congolais dans le secteur éducatif dont l'église catholique se sont opposés à ladite décision.
Bantou Kapanza Son, à Beni