
Les épreuves de l’Examen d'État se sont clôturées sans aucun incident au centre de négoce de Komanda en sous-division éducationnelle d’Irumu I, malgré l'incertitude sécuritaire due au massacre de plus de 40 civils, la nuit du 26 au 27 juillet dernier.
À 7SUR7.CD, Lambabho Kimareki, chef du centre de Komanda, a salué la promesse réalisée par l'administrateur militaire du territoire d'Irumu lors du lancement officiel de ces épreuves, celle de la sécurisation des candidats.
"Le premier jour, lors du lancement de ces épreuves par l'administrateur militaire du territoire d'Irumu, il avait promis nous sécuriser durant toutes ces épreuves et voilà, aujourd'hui, nous avons fini sans aucun incident et c'est une chose à remercier", a souligné l'autorité scolaire.
Le chef du centre de Komanda a également salué la résilience et la détermination des candidats à ces épreuves.
"Les épreuves ont débuté un jour après le meurtre de plus de quarante personnes, mais presque tous les candidats étaient présents, sur le 373 attendus, 359 ont répondu présent. Et si voyons très bien, les 11 absents sont ceux qui étaient presque absents lors des épreuves des hors-session. Cette situation sécuritaire n'a pas vraiment affecté sur l'effectif de nos candidats. Nous saluons leurs résilience et détermination", s'est-il réjouit.
Dans les territoires de Djugu, Mambasa et Irumu, le secteur éducatif reste, ces jours-ci, menacé par la présence des hommes armés. Certaines écoles sont fermées et les autres contraintes d'œuvrer loin de leurs villages d'origine. Cette situation affecterait la qualité de l'enseignement chez plusieurs apprenants.
Joël Losinu, à Komanda