
Une première réunion du comité conjoint de suivi de l'accord de paix signé récemment entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, s'est tenue jeudi dernier à Washington DC, aux États-Unis d'Amérique, réunissant des représentants congolais et rwandais, ainsi que des observateurs américains, qataris, togolais (facilitateur de l'Union africaine) et de la commission de l'Union africaine.
Selon un communiqué du ministère de la communication et médias de la RDC parvenu ce vendredi à 7SUR7.CD, le comité conjoint de suivi est chargé de servir de cadre à la mise en œuvre de l'accord de paix et à la résolution des différends. Il est responsable, dit-il, de la réception des plaintes relatives à toute violation de l'accord, de la prise de mesures appropriées pour y remédier et du règlement à l'amiable des différents.
« Le comité conjoint de suivi est chargé de servir de cadre à la mise en œuvre de l'accord de paix et à la résolution des différends. Il est responsable de la réception des plaintes relatives à toute violation de l'accord, de la prise de mesures appropriées pour y remédier et du règlement amiable des différends », a-t-on lu dans ce communiqué.
Lors de cette première réunion, les parties ont également désigné leurs présidents respectifs, adopté les termes de référence qui régiront les futures réunions, discuté des progrès dans la mise en œuvre de l'accord, et préparé la première réunion du mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité.
À en croire ce document, l'Union africaine, l'État du Qatar et les États-Unis ont pris part à ces échanges afin d'assurer « la complémentarité et l'alignement entre les efforts de mise en œuvre et les initiatives en cours en faveur du dialogue et de la paix durable dans la région ».
Cette source renseigne, par ailleurs, que la RDC et le Rwanda ont tous deux exprimé leur reconnaissance pour « les contributions inestimables et les efforts conjoints » de l'Union africaine, des États-Unis d'Amérique et du Qatar en tant que partenaires engagés dans la recherche d'une résolution pacifique.
Raphaël Kwazi